– 50% des captures d’ecran CCTV visionnées et sécurisées
À ce jour, la National Preventive Mechanism Division (NPMD) de la National Human Rights Commission, qui a démarré une enquête au sujet de la mutinerie du 17 juillet à la prison de haute sécurité de Melrose, a visionné et sécurisé 50% des images CCTV au moment des faits. C’est ce qu’indique un communiqué publié officiellement, hier après-midi. Le visionnage se poursuivra aujourd’hui. Toutes les images seront placées sous scellés pour la suite de l’investigation.
Jusqu’à hier après-midi environ une trentaine de détenus ont déposé leurs plaintes. Ils ont tous été entendus par l’équipe d’enquêteurs de la National Preventive Mechanism Division.
La NPMD a enclenché ses investigations sur cette affaire dès le vendredi 18 juillet. À compter du mardi 29, la Commission Nationale des Droits Humains entamera l’audition des membres du personnel et des responsables de la prison de Melrose, ceci à la lumière des enregistrements vidéos visionnés et des déclarations des détenus.
La NHRC procèdera à des mises à jour régulières concernant cette enquête qui fera l’objet d’un rapport et des recommandations aux autorités. Répondant à la Private Notice Question (PNQ) du leader de l’opposition, Joe Lesjongard, mardi, le Premier ministre, Navin Ramgoolam, a annoncé à l’Assemblée nationale que le rapport de cette enquête sur la mutinerie du 17 sera rendu public.
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L’apathie des autorités dénoncée
Des recoupements auprès des gardes-chiourmes de la prison de Melrose, ce serait seulement Julien Ross qui aurait reçu des soins à l’hôpital, les autres détenus blessés lors de cette intervention musclée ont dû se contenter de soins à l’infirmerie de la prison.
Me Pravesh Nuckcheddy dénonce l’apathie des autorités dans cette affaire. Il avait ainsi logé une plainte officielle auprès de la National Human Rights Commission (NHRC) lundi dernier, mais qu’il n’a rien entendu de cette instance depuis. Une Precautionary Measure – qui avait été logée auprès du poste de police de Montagne-Blanche – est aussi restée lettre morte.
