Naveena Ramyad, ministre du Développement industriel : « La validité du permis de travail étendue à dix ans au lieu de huit ans »

La ministre du Développement industriel, des PME et des Coopératives, Naveena Ramyad, a fait état des doléances faites depuis quelque temps par des industriels concernant les procédures longues et fastidieuses en vue d’obtenir des permis de travail. Elle a de fait dit apprécier que le présent budget ait aboli le système de quota pour le recrutement dans le secteur manufacturier, incluant la bijouterie.

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« La validité du permis de travail a été étendue à dix ans au lieu de huit ans dans le secteur manufacturier. Cela va engendrer plus de stabilité dans la main-d’œuvre et permettra aux entreprises de répondre à des commandes dans le délai prescrit. En vue d’amortir la hausse de l’enveloppe salariale dans le secteur manufacturier, le gouvernement a décidé d’accorder une assistance financière mensuelle jusqu’à Rs 3 500 pour le paiement du salaire minimum et la compensation salariale annuelle jusqu’à la fin de cette année », se félicite-t-elle d’emblée.

En ce qui concerne les petites et moyennes entreprises, la ministre a affirmé que ce secteur regroupe environ 24 376 petites et moyennes entreprises. Un Master Plan a déjà été élaboré pour ce secteur pour qu’il soit considéré comme un Vital Engine of Growth, selon la ministre. À ce jour, a poursuivi cette dernière, plus de 70% des projets de ce schéma directeur ont déjà été mis en œuvre. « Le gouvernement encourage les actuelles petites et moyennes entreprises à avoir recours aux facilités offertes par la DBM pour la location des espaces », dit-elle.

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Pour les entreprises orientées vers l’exportation, elle a dit accueillir favorablement le fait que le montant alloué pour la participation à des foires internationales a doublé pour atteindre le chiffre de Rs 500 000 annuellement. « Cette mesure va encourager les petites et moyennes entreprises à explorer de nouvelles avenues et des nouveautés de marché pour faire connaître les produits mauriciens », avance-t-elle.

Abordant le secteur des coopératives, Naveena Ramyad devait faire ressortir qu’elle est très familière avec celui-ci, « car elle grandit dans le mouvement des coopérateurs ». Il y a dix ans, a-t-elle déclaré, « ce secteur était presque mourant en raison d’un manque de vision, de professionnalisme et de bonne gouvernance qui a éventuellement mené à de mauvaises pratiques ». Ce n’est plus un secret pour personne que la société coopérative « shows loss of faith » jusqu’à ce que ce gouvernement prenne les choses en main.

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Naveena Ramyad a rappelé qu’il y a eu la fermeture de la Banque des Coopératives en 1997. Mais avec les différentes mesures mises sur pied par le gouvernement, il y a eu une nouvelle dynamique à travers une réforme et la mise sur pied du Collège des coopératives pour la formation des coopérateurs. « De nos jours, les sociétés coopératives évoluent sur des bases solides. L’année dernière, sept nouvelles sociétés coopératives ont vu le jour. À ce jour, on compte 1 390 sociétés coopératives regroupant 91 000 membres dont 40% sont des femmes. Le secteur génère un chiffre d’affaires annuel de Rs 4,3 milliards », affirme-t-elle.

Dorine Chukowry , ministre du Commerce : « Le budget jette les bases pour un avenir meilleur »

Pour la ministre Dorine Chukowry, le budget jette les bases pour un avenir meilleur pour tous les Mauriciens. « L’une des forces réside dans l’accent social en donnant la priorité aux plus vulnérables de notre société », souligne-t-elle. Elle ajoute que diverses sections de la population se retrouveront dans ce budget comme les aînés, les jeunes, les personnes handicapées et les femmes, entre autres.

Elle a cité l’exemple de l’augmentation de la pension de retraite qui passera à Rs 15 000 en janvier 2025 et le montant du salaire minimal garanti qui sera de Rs 20 000. « J’exprime ma gratitude envers le ministre des Finances pour les mesures prises dans le secteur éducatif. C’est grâce à une éducation de qualité que nous pouvons briser le cercle vicieux de la pauvreté. »

Concernant le ministère du Commerce qu’elle occupe, Dorine Chukowry a énuméré des subsides qu’accorde le gouvernement sur des articles et produits de base. « Sans les subsides, une bonbonne de gaz ménager se vend au-delà de Rs 600 au lieu de Rs 180. Actuellement, le Long Grain Rice est vendu à Rs 8.30 le demi-kilo alors que nous avons maintenu le prix à Rs 2.60. » Elle a aussi fait comprendre que le ministère du Commerce a imposé un Maximum Mark-Up sur 25 produits de base comme les céréales, l’huile comestible, le lait et des poissons en conserve, entre autres.

Par ailleurs, Dorine Chukowry a avancé que les officiers de son ministère mènent plusieurs inspections dans des commerces et stations-service pour vérifier que les appareils sont bien calibrés. Elle a aussi expliqué que son ministère mène des campagnes pour sensibiliser le public sur les droits des consommateurs « avec la distribution de 20 000 pamphlets, des publicités sur la télé et aussi à travers l’application MOPRI ».

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