Le leader de l’opposition, Joe Lesjongard, a logé une déposition à la Financial Crimes Commission (FCC) sur la polémique sur la nomination du board de la National Empowerment Foundation (NEF) avec en toile de fond le ministre de la Sécurité sociale, Ashok Subron, et le Junior Minister, Kugan Parapen, visés. D’ailleurs, un des candidats évincés a envoyé une correspondance au Bureau du Premier ministre pour dénoncer le processus de sélection.
« Mo pran konesans denn plint enn personn ki partisip dan sa lexersis-la. Li ekrir Premie minis pou dir ki li ti enn kandida ek li etone ki bann dimounn ki finn fer interview-la », a affirmé Joe Lesjongard à sa sortie du QG de la FCC, hier en début d’après-midi. Assisté de Me Ravi Yerrigadoo, il réclame l’ouverture d’une enquête sur cette affaire et établit s’il y aurait des délits de vice de procédure, conflit d’intérêt et/ou d’abus d’autorité.
Joe Lesjongard affirme avoir pris cette décision en tant que leader de l’opposition. « J’espère que la FCC déclenche une enquête officielle pour faire la lumière sur la nomination du board de la NEF », dit-il en ajoutant que « mo espere FCC azir vit ek rasir popilasion si kitsoz inn bien fer ou pa ». Il rappelle aussi qu’il est membre du comité parlementaire de la FCC et dit attendre à « ce qu’il y ait une vraie transparence dans le fonctionnement de nos institutions . »
Au niveau du Réduit Triangle, les enquêteurs vont mener une Preliminary Enquiry pour établir s’il y a matière à mener un « Full-fledged Inquiry » sur cette affaire. D’ailleurs, toutes les plaintes doivent passer par ce processus.
La NEF, qui tombe sous le ministère de l’Intégration sociale, est sous les feux des projecteurs après la nomination des membres du board. La présence de Dany Marie, compagne du ministre Ashok Subron, dans le panel de sélection est décriée. 13 membres font partie du Board de la NEF dont 9 sont choisis à la discrétion du ministre concerné. Ainsi, il y a eu un appel à candidatures où 269 personnes ont postulé.
Un contestataire a dénoncé le processus de nomination dans sa lettre adressée au PMO et parle de favoritisme allégué et manque de transparence. Il a aussi dénoncé la nomination d’Axcel Chenney, ancien journaliste de L’express, comme directeur général de la NEF. Il allègue que ce dernier n’aurait aucune formation en matière de lutte contre la pauvreté.
