Operation Fakter : Avinash Bissessur demande à la SST d’attendre la Cour pour l’interrogatoire

La PHQ Special Striking Team (PHQSST) souhaite interroger Avinash Bissessur dans le cadre de l’enquête sur l’opération Fakter, qui s’est soldée par la saisie de 1 022 comprimés d’ecstasy, d’une valeur marchande de Rs 1,5 million. Problème : le suspect ne souhaite pas être entendu par cette équipe et refuse de donner son Statement pour le moment.
« Mon client accuse la PHQSST d’avoir fait du Drug Planting dans cette affaire. Nous avons logé une motion en Cour de Mahébourg le mois dernier pour demander qu’une autre équipe s’occupe de l’enquête », explique Me José Moirt.

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Ce dernier rappelle également que le commissaire de police, Anil Kumar Dip, conteste la décision du tribunal de Mahébourg, qui avait prononcé la libération sous caution  d’Avinash Bissessur, de son frère Akil et de Doomila Moheeputh. « La SST doit attendre que la justice rende sa décision sur ce cas. La police ne peut pas faire pression pour que mon client vienne consigner son Statement », estime-t-il.

Les trois protagonistes de l’affaire étaient par ailleurs présents en Cour suprême hier suite à la motion logée par le commissaire de police, qui demande à la cheffe juge, Rehana Mungly-Gulbul, de renverser la décision de la Cour de Mahébourg. L’affaire a de fait été appelée pour la première fois devant toutes les parties concernées. Me Ayesha Jeewa, avouée, qui représente les frères Bissessur et Doomila Moheeputh, s’est opposée à ces demandes.

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De son côté, le bureau du Directeur des Poursuites Publiques (DPP) résiste à ces trois motions de la police. Profitant de l’occasion, Me Jeewa a demandé à la Cour de renvoyer l’affaire afin de répondre aux affidavits déposés par le commissaire de police. Me Ravi Yerrigadoo, qui représente ce dernier, n’y a pas objecté. La prochaine séance a été fixée au 24 juillet.

Les magistrats Doorgeshnee Dinya-Mooloo, Devinash Oozageer et Ameerah Dhunoo siégeant au tribunal de Mahébourg, avaient pour rappel accordé la liberté conditionnelle à Akil et Avinash Bissessur, ainsi qu’à Doomila Moheeputh, le 26 juin dernier.
Le DPP n’avait émis aucune objection, ce qui avait donné lieu à un clash entre le surintendant Gungadin et les représentants du DPP, Mes Yakrajsingh Ramsohok et Rajeenee Seegobin. Le haut gradé avait alors laissé comprendre que la police retiendrait les services d’avocats du privé dans le cadre de cette affaire.

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