L’ancien Premier ministre, Pravind Jugnauth, arrêté en février dans le sillage de l’enquête sur la saisie de Rs 113,8 millions en marge de l’opération Maradiva, Lakaz Mama, souhaite une modification d’une des conditions imposées pour sa remise en liberté conditionnelle. Le tribunal de Pamplemousses a imposé qu’il ne doive pas interférer avec des témoins dans l’affaire. L’un d’eux est un membre de sa famille. Pour une raison pratique, le leader du Mouvement Socialiste Militant (MSM) veut que la Cour se prononce sur ce sujet. Son avocat, Me Ravi Yerrigadoo, a présenté une motion en ce sens hier. En l’absence d’un représentant de la Financial Crimes Commission (FCC), le cas a été renvoyé à mercredi prochain.
Pravind Jugnauth fait l’objet d’une accusation provisoire de Money Laundering logée au tribunal de Pamplemousses en février dernier. L’homme d’affaires Josian Deelawon accuse l’ancien Premier ministre de lui avoir remis des valises d’argent pour garder. Le leader du MSM a rejeté ces accusations. Il s’est acquitté de deux cautions de Rs 750 000 chacune et signé une reconnaissance de dette de Rs 5 millions. Les autres conditions rattachées par la Cour sont: interdiction de communiquer directement ou indirectement avec des témoins dans l’affaire, résider à une adresse fixe et rester disponible pour les besoins de l’enquête.
