Opération SST -Saisie de Rs 110 M d’héroïne :Vimen Sabapati interrogé sur ses activités professionnelles

– La SST cible une policière, ancienne membre de l’ex-Anti Robbery Squad, et qui serait proche du suspect

L’interrogatoire de Vimen Sabapati a débuté cette semaine aux Casernes centrales en présence de son avocat, Me Siddhartha Hawoldar.

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L’exercice n’en est cependant qu’à ses débuts, la PHQ Special Striking Team (SST) cherchant toujours à avoir des détails personnels sur cet habitant de La Caverne. Ce dernier a expliqué qu’il gagne sa vie comme agent de sécurité au sein d’une compagnie privée, en plus d’être entrepreneur.

Il ajoute qu’il était autrefois entraîneur national de Muay-thaï, art martial qu’il dit être l’un des premiers à avoir introduit dans l’île. Vimen Sabapati est aussi gérant d’une salle de gymnastique à Curepipe. Il a également donné des détails personnels sur sa famille.

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La PHQ SST n’a cependant toujours pas encore abordé le déroulé de la journée du 3 mai, où le suspect a été appréhendé avec un peu plus de 10 kg d’héroïne dans son sac, et dont la valeur marchande est estimée à Rs 150 millions. Il est aussi prévu que Vimen Sabapati donne des détails sur les allégations faites le jour de son arrestation, lorsqu’il avait affirmé que sa Ford Raptor aurait été « tampered with ».
Par ailleurs, la PHQ SST poursuit ses investigations sur les contacts de Vimen Sabapati au sein de la force policière. Après l’interrogatoire de deux policiers la semaine dernière, l’équipe de l’ASP Jagai cible cette fois une policière. Cette dernière, qui faisait autrefois partie de l’ex-Anti Robbery Squad, entretiendrait en effet de très bonnes relations avec le suspect. Les enquêteurs veulent ainsi comprendre la nature des conversations que tous deux ont eues et si la suspecte ne serait pas un prête-nom.

En fouillant dans cette affaire, les enquêteurs ont appris que l’ex-entraîneur national de Muay-thaï avait des contacts dans plusieurs unités de la police, comme la CID, l’ADSU et, même, le National Security Service. Ils veulent aussi tirer au clair son patrimoine financier, ayant appris que celui-ci détiendrait des actions dans certaines compagnies.
Par ailleurs, contrairement aux dossiers qui, auparavant, étaient remis au CCID ou à l’ADSU, c’est la SST qui mène désormais les enquêtes. Cette unité a de fait été scindée en deux, un groupe menant des opérations sur le terrain tandis que l’autre ne procède qu’aux séances d’interrogatoire et à l’enregistrement des Statements. Ce qui est critiqué notamment par des personnes interrogées dernièrement, et qui estiment que les membres de la SST ne peuvent à la fois être juge et partie.

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