PHQ Special Striking Team : Semaine décisive en vue pour Me Akil Bissessur

Me Akil Bissessur, âgé de 40 ans, joue gros cette semaine avec une deuxième motion de remise en liberté conditionnelle qui sera probablement débattue au tribunal de Bambous.

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Les hommes de loi assurant sa défense feront connaître leur position ce lundi après l’audition de l’inspecteur Ramlugun du Central CID.

Cet officier de police devra éclaircir la justice sur l’évolution de l’enquête en cours. Dépendant de ce qui se passera dans les prochains jours, le quadragénaire court le risque être transféré en prison, car le délai des 21 jours de police détention prendra fin le week-end prochain. Sauf si la cour décide autrement. Il est actuellement en cellule au centre de détention d’Alcatraz depuis son arrestation le 19 août.

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Entre-temps, le CCID compte une nouvelle fois objecter à toute demande de remise en liberté, que ce soit pour Akil Bissessur ou sa compagne Doomila Devi Moheeputh (46 ans), plus connue comme Sweety. Les enquêteurs avancent que plusieurs aspects de cette saisie de synthetic cannabidoids n’ont pas encore été abordés, comme les communications sur les cellulaires, l’audition des témoins, l’examen des comptes bancaires et aussi les conclusions du rapport du Forensic Science Laboratory (FSL) sur l’analyse des sachets renfermant les 52 grammes de drogue synthétique. À ce sujet, Akil Bissessur a déjà soumis ses empreintes à la police.

Entre-temps, l’interrogatoire du couple s’est poursuivi durant la semaine écoulée, où leur position face aux enquêteurs diffère. Le suspect est plus loquace lorsqu’il a été confronté aux informations de la PHQ Special Striking Team sur son itinéraire dans l’ouest dans la soirée du 19 août. Akil Bissessur maintient qu’il a l’habitude de passer le week-end chez sa compagne à Palma. Ainsi, ils ont pris la voiture de Sweety Moheeputh pour se diriger à Tamarin avant de rentrer. Il a insisté de pas s’être arrêté sur le chemin ou pris un sac de qui que ce soit.

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À ce sujet, le panel légal de Bissessur se demande pour quelle raison la police n’a pas appréhendé la personne qui aurait remis de la drogue à leur client alors que des policiers le prenaient en filature. C’est un des points qui seront évoqués par les avocats en cour. Confrontée à la version de son compagnon, la quadragénaire n’a ni confirmé ni nié cette version, en faisant valoir son droit au silence. Elle a expliqué aux enquêteurs qu’elle ne parlera qu’en cour. En parallèle, la police a aussi entendu Salonee Moheeputh, la mère de Sweety, durant la semaine. Elle a confirmé que le sac à dos noir que la police soupçonne contenait de la drogue appartient à Akil Bissessur.

Cependant, ce témoin dit ignorer ce que contenait le sac. Le suspect avance qu’il y avait ses vêtements, alors que sa compagne n’a rien voulu dire à ce sujet. Les conclusions des prélèvements effectués sur le sac sont toujours attendues par la police. L’interrogatoire du couple devrait reprendre la semaine prochaine.

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