Parricide à Pont Landier — Le suspect Akshay Bhoodoo : « Mo ti pe rod defann mo mama »

Akshay Bhoodoo (30 ans), accusé d’avoir tué son père, Prem Adib Bhoodoo (59 ans), confirme avoir eu une altercation chez lui le 29 octobre.

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Lors de son interrogatoire, cet employé de maintenance a expliqué que sa mère (54 ans) est une femme battue. Ainsi, il ne pouvait plus la voir souffrir et il intervenait lorsqu’elle subissait des coups.

Le trentenaire était à la maison dimanche quand ses parents ont eu une dispute. « Mo papa ti pe bat mo mama. Mo ti pe rod defann mo mama », a-t-il raconté à la CID de Bel-Air-Rivière-Sèche. Père et fils en sont venus aux mains. Selon Akshay Bhoodoo, il a projeté son père à terre et que ce dernier a atterri sur un tournevis. « Mo pa finn pik li. Enn maler inn arive », dit-il. Mais les enquêteurs estiment que son acte serait intentionnel et qu’il a assené un coup au ventre de son père.

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Prem Adib Bhoodoo a été transporté d’urgence à l’Intensive Care Unit de l’hôpital Bruno Cheong de Flacq, où il a rendu l’âme le 11 novembre. Il n’a pu consigner de Statement à la police avant son décès. L’autopsie, pratiquée par le Principal Police Medical Officer, le Dr Maxwell Monvoisin, a attribué son décès à une septicémie. Le médecin a recommandé une investigation approfondie sur les circonstances de la mort du quinquagénaire.

L’équipe de l’ASP Jheengut a interpellé mère et fils au milieu de la semaine pour des explications. Akshay Bhoodoo a alors raconté ce qui s’était passé et a même remis à la police le tournevis et les vêtements qu’il portait le jour de l’agression. Sa mère a confirmé qu’il a tenté de l’aider alors que Prem Bhoodoo l’agressait physiquement.
Le trentenaire a été inculpé sous une accusation provisoire de meurtre au tribunal de Flacq. La police a objecté à sa remise en liberté conditionnelle.

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