La Criminal Investigation Division (CID) de Petite-Rivière a procédé à trois arrestations jeudi dans le cadre d’une enquête sur un cas d’agression survenu lors d’une cérémonie de mariage, le 4 septembre, à Petite-Rivière. Six hommes armés avaient fait irruption pendant la cérémonie pour frapper quelques invités.
C’est à la gare de Rose-Hill que l’équipe de l’inspecteur Veerasamy a appréhendé deux habitants de Nouvelle-France, âgés de 22 et 31 ans, et un habitant de La Flora. Lors de leur interrogatoire, ils ont avoué leur participation au délit. Ils ont été inculpés sous une accusation provisoire de “Assault with premeditation” au tribunal de Bambous, vendredi. Alors qu’en milieu de semaine, la PHQ Special Striking Team et la Crime Intelligence Unit ont appréhendé un chauffeur (37 ans) et un entrepreneur (44 ans) au sujet de ce cas.
Ce serait une histoire de vengeance familiale qui est à l’origine de cette agression avec préméditation. Un des invités au mariage (39 ans) a déclaré à la police que six hommes portant des masques ont fait irruption dans la salle.
Ils étaient armés d’un fusil, de sabres et de battes de baseball. La bande a saccagé des tables et chaises tout en frappant certains invités. Puis, ils sont partis dans un van garé sur la route principale. Entre-temps, la majorité des victimes ont décliné toute assistance médicale. Le plaignant a lui expliqué à la police que son épouse saignait de la tête et il l’a conduite à l’hôpital Jeetoo pour des soins.
La police s’est rendue dans la soirée sur le lieu où avait lieu le mariage pour recueillir la version des faits des invités et de l’hôte. Ce dernier a dit ne pas connaître les assaillants et qu’il n’a jamais eu de problème avec qui que ce soit. Les nouveaux mariés avaient, eux, déjà quitté la cérémonie avant l’arrivée de cette bande. La police a interpellé le propriétaire du van (37 ans). Ce dernier a expliqué qu’il a fait une course et qu’il ignore ce qui s’est passé lors de la cérémonie. La police a réquisitionné le véhicule pour les besoins de l’enquête.
C’est grâce aux différents témoignages que les policiers ont pu mettre la main sur les suspects. Ils n’ont pas trouvé d’armes chez eux. Leur interrogatoire devra se poursuivre dans les prochains jours. Cette enquête est placée sous la supervision du surintendant Seebaluck.
