PIRATERIE MAURICE/UE : Accord de transfert des pirates présumés

Un accord sur le transfert des pirates présumés opérant dans l’océan Indien a été signé hier par le chef de la délégation de l’Union européenne (UE) Alessandro Mariani et la secrétaire permanente aux affaires intérieures au bureau du Premier ministre Mme Fong Weng-Poorun. « La piraterie a des conséquences sur Maurice », a insisté Mme Fong-Weng.
La secrétaire permanente a aussi annoncé la construction à Petit Verger d’un complexe, qui doit abriter une prison et une cour de justice afin que les pirates transférés à Maurice n’aient pas à faire de « grands déplacements ». L’accord de transfert définit les conditions et les modalités pour les personnes suspectées d’avoir commis un acte de piraterie dans la zone d’opération de EUNAVFOR en haute mer en dehors des eaux territoriales de Maurice, de Madagascar, des Comores, des Seychelles et de La Réunion. Il concerne aussi les détenus de EUNAFOR, le transfert des propriétés saisies par EUNAVFOR à Maurice et le traitement infligé aux personnes transférées.
Mme Fong Weng-Poorun a soutenu hier que « la piraterie a des conséquences économiques sur l’industrie maritime globale ». La lutte contre la piraterie nécessite « la collaboration de la communauté internationale et des efforts soutenus des parties prenantes dont les gouvernements, l’industrie maritime et les organisations régionales et internationales ».
La secrétaire permanente aux affaires intérieures a rappelé que « Maurice a aussi fait l’objet d’attaques des pirates. De plus, des attaques ont été rapportées dans la zone économique exclusive du pays ». « This has impacted on our imports and exports of goods by sea, on port activities, on cruise ship which call upon our coast, the fishing industry and also the tourism sector. »
La poursuite des pirates présumés constitue un aspect important de la lutte contre la piraterie. « Il y a un consensus sur la nécessité de mettre fin à l’impunité des pirates. D’où l’importance de l’accord de transfert des pirates présumés », a insisté Mme Fong Weng-Poorun.
Le parquet mauricien se penche actuellement sur un texte de loi et le pays devrait être prêt dans 18 mois.

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