Le ministre du Logement et des Terres, Shakeel Mohamed, a révélé qu’un Survey effectué en juin sur les plages de l’île a permis d’identifier 174 structures illégales. Il précise que ces constructions en béton ne concernent pas des lieux de culte, mais plutôt des installations érigées par des hôtels, des propriétaires de campement, et d’autres particuliers. « Nous allons agir conformément aux dispositions de la loi », indique-t-il.
Entre-temps, le ministre convoqué la presse hier afin de réfuter des allégations circulant sur les réseaux sociaux, selon lesquelles son ministère aurait ordonné la démolition d’un lieu de culte situé sur la plage de Tamarin. « C’est totalement faux ! », dit-il, dénonçant au passage des insinuations à caractère communal concernant cette affaire, ainsi qu’une autre touchant un lieu de culte à Poste-de-Flacq. « Dans le cas de Poste-de-Flacq, c’est l’ancien Deputy Prime Minister, Steven Obeegadoo, qui avait émis un avis (Notice). Certains essaient aujourd’hui, de manière malveillante, de me faire porter la responsabilité », s’insurge-t-il.
Concernant le dossier de Tamarin, Shakeel Mohamed a assuré que son ministère n’a aucun problème avec la présence d’un lieu de culte, mais s’oppose plutôt à son agrandissement sans un permis. Il souligne que c’est la Beach Authority (BA) qui a informé le ministère du Logement et des Terres, dès le 1er juillet 2024, d’un chantier en cours à cet emplacement, lors d’une visite effectuée sous l’ancienne administration. « La Beach Authority avait même enregistré une Pre-Measure auprès de la police de Rivière-Noire à l’époque », précise-t-il.
D’autres inspections ont suivi en juillet 2024, où les agents de la Beach Authority ont constaté de nouvelles constructions couvrant 34,9 mètres carrés sur des terres de l’État (State Land). Il ajoute également que la Beach Authority a envoyé plusieurs Reminders à ce sujet. Il affirme qu’en tant que ministre, il avait l’obligation légale d’agir. « Nous avons envoyé un avis demandant l’arrêt immédiat des travaux de construction sans permis. Aucun avis de démolition du lieu de culte n’a été émis. Seul l’agrandissement illégal est visé », répète-t-il. À ce sujet, il déplore la diffusion d’informations erronées relayées par un homme de loi proche de l’ancien gouvernement.
Par ailleurs, Shakeel Mohamed assure que son ministère agit également contre les constructions illégales de propriétaires de campement, citant notamment un cas de démolition cette semaine à Pointe-aux-Sables. Il invite le public à signaler ce type d’infractions à son ministère et promet de faire respecter la loi.