Un cas de fratricide a été commis à Plaine des Papayes mercredi soir où Visham Busgeet (40 ans) a été tué par son frère, Ravi Busgeeth (38 ans). Une bagarre concernant un téléphone portable est à l’origine de ce drame.
Le présumé meurtrier a tenté de maquiller son crime pour faire croire que le quadragénaire aurait péri dans un incendie accidentel. Or, il ignorait que son frère était encore vivant malgré un coup de parpaing qu’il lui a asséné à la tête. L’autopsie du Dr Prem Chamane a attribué le décès à un choc dû à des brûlures étendues.
Mercredi soir, la police s’est rendue à Ramgoolam Road, Plaine-des-Papayes à la suite d’un appel d’un membre de la famille Busgeeth. Une fois sur place, la police a trouvé le corps calciné d’un homme dans l’arrière-cour. Des membres de la famille l’ont identifié comme étant celui de Visham Busgeeth.
Le lieu a été coordonné et la Scene of Crime Office (SOCO) a procédé à des prélèvements sur la scène du crime. Par la suite, le corps de ce maçon a été transféré à la morgue de l’hôpital du Nord.
Entre-temps, des policiers ont questionné des membres du voisinage. Ils ont appris que la victime vivait avec son frère Ravi Busgeeth. Ce dernier, travaillant comme Attendant dans un collège, a été arrêté par la Criminal Investigation Division (CID) de Pamplemousses.
Il confirme la dispute et ce serait dans un accès de colère qu’il a donné un coup de parpaing à la tête de Visham Busgeeth. Ce dernier s’est écroulé et il était inerte. « Mo’nn panse li fini mor. Li pa ti pe respire », a-t-il avoué aux enquêteurs.
Or, le suspect se serait trompé car son frère était encore en vie. « Mo’nn al rod enn matla andan lakaz pu kouver li. Apre mo’nn fann diezel lor so lekor ek lor matla », poursuit le meurtrier.Le trentenaire a allumé le feu avec une allumette.
Après une nuit passée en détention, Ravi Busgeeth a été traduit au tribunal de Pamplemousse hier où une accusation provisoire de meurtre a été logée contre lui. La police a objecté à sa remise en liberté conditionnelle et il demeure en détention préventive jusqu’au 27 juin. Cette enquête se déroule sous la supervision du surintendant Buchoo.
