POLICE — Casernes centrales : Un élément de la SSU arrêté pour possession de drogue simik

Un élément de la Special Support Unit (SSU) a été arrêté dans la nuit de dimanche à lundi pour possession présumée de drogue synthétique. L’affaire implique cet agent de 36 ans, domicilié à Mon-Goût, Pamplemousses, sur lequel pesaient des soupçons au travail depuis un certain temps à cause de son comportement. L’incident s’est produit dans les baraquements de l’unité SSU No. 4 aux Casernes centrales.

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D’après les informations disponibles, un inspecteur de la SSU, accompagné d’un sergent, effectuait une patrouille lorsqu’ils ont trouvé le policier assis près du bloc d’ablution des dortoirs le soir. Ce dernier se trouvait dans un état de somnolence avancée et présentait des difficultés à s’exprimer. En plus, le froid de la nuit ne semblait pas le perturber.
Soupçonnant une influence de drogue, les officiers ont informé l’intéressé qu’une fouille sera effectuée. Le policier a consenti à la perquisition en hochant la tête. Accompagnant les agents jusqu’à son lit dans les baraquements de la SSU No. 4, les premières recherches n’ont rien révélé. Cependant, le sergent a découvert cinq bandes de papier blanc dissimulées entre les draps et une couverture bleue, servant d’oreiller. Ces papiers sont suspectés d’être imprégnés de cannabinoïdes synthétiques.

Interrogé sur place, le suspect a déclaré « sa mem ki mo ti fime, le res mo ti pou fim apre. Don mwa enn sans serzan ». Des éléments de l’Anti Drug and Smuggling Unit (ADSU) ont alors été appelés. Les drogues ont été saisies et transférées au quartier-général de l’ADSU. Une fouille du casier de l’accusé, puis de son domicile, n’a révélé aucun autre objet incriminant.

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Arrêté sur-le-champ, cet élément de la SSU a passé la nuit au centre de détention d’Alcatraz sur ordre de l’ACP Sookun. Une enquête est en cours sous la supervision des autorités compétentes pour établir toutes les circonstances entourant ce cas.
Cette affaire jette un éclairage troublant sur la présence de substances illicites au sein même de la force policière, un sujet qui ne manquera pas de relancer le débat sur l’intégrité et la surveillance interne au sein de la police.

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