Police – Drug Reward Money Saga — ACP Deal : Retiring Benefits compromis avec l’interdiction

L’autre compère des Police Headquarters aux Rs 500 000 dans la même posture vu qu’il aurait négocié un prolongement jusqu’à novembre prochain alors qu’il aurait dû partir à la retraite en avril dernier

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Les malheurs s’accumulent pour celui qui fut le patron de la Counter Terrorism Unit au Prime Minister’s Office avec l’oreille de l’ancien chef du gouvernement, Pravind Jugnauth. Non seulement, il devra savoir si aujourd’hui le tribunal de Port-Louis devrait lui accorder la liberté provisoire après deux semaines en cellule policière au Moka Detention Centre. Mais plus grave encore est que son rêve d’une retraite dorée et bien préparée semble se fondre comme neige au soleil. En effet, à sa sortie du tribunal mardi, l’assistant-commissaire de police Lilram Deal s’est vu servir un Interdiction Order, signifiant formellement qu’il est désormais interdit de ses fonctions et que les perspectives d’un départ à la retraite avec tous les retiring benefis s’éloignent irrémédiablement avec l’enquête sur la Drug Reward Money Saga de l’ordre de Rs 250 millions continue à progresser à grands pas au niveau de la Financial Crimes Commission (FCC).

L’assistant-commissaire de police Lilram Deal ne serait pas seul dans cette posture à la veille de son départ de la force policière. Son autre compère des Police Headquarters aux Casernes centrales, celui-là même qui avait empoché entre autres une somme de Rs 500 000 provenant de cette même caisse, soi-disant devant rétribuer des indicateurs ayant facilité d’importantes saisies de drogue, est littéralement logé à la même enseigne. Sauf que pour ce Top Gun de la police, dont la convocation au QG de la Financial Crimes Commission pour des besoins d’interrogatoire under warning est jugée plus qu’imminente, doit regretter sa décision.

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En effet, ce haut gradé de la police, dont le transfert d’une position stratégique en matière de lutte contre la grande criminalité, aurait dû partir officiellement à la retraite depuis le mois d’avril dernier. Mais jouant ses contacts bien placés, il a obtenu un prolongement à son poste jusqu’à novembre prochain. Au cas où il est inculpé par la Financial Crimes Commission à l’instar de l’ACP Deal, il se verra être interdit de fonctions et ses procédures de départ à la retraite être gelées au sein des instances compétentes. Deux autres hauts gradés de la police, qui s’étaient fait un malin plaisir sous le gouvernement Jugnauth de défier l’autorité du Directeur des Poursuites Publiques, Me Rashid Ahmine, sur instructions de l’ancien commissaire de police, Anil Kumar Dip, sont également dans le tunnel virtuel menant au QG de la Financial Crimes Commission.

D’autre part, depuis le rejet de sa bail motion par le tribunal de Port-Louis, l’ACP Lilram Deal n’est pas très loquace lors des séances d’interrogatoire à la Financial Crimes Commission (FCC). Outre le fait qu’il dit ne pas être en bonne forme à cause de son état de santé, le haut gradé se cache encore derrière les dispositions de l’Official Secret Act pour justifier son silence face à des questions délicates et pertinentes aux Rs 250 millions de Drug Reward Money. Dans le cas des Rs 4,5 millions, retracées dans les comptes de l’ACP Lilram Deal, les limiers de la Financial Crimes Commission veulent établir le modus operandi adopté et suivi pour le décaissement de cette somme en mai 2022, soit au lendemain de la saisie de la drogue d’une valeur marchande de Rs 3,3 milliards sur le terrain des Gurroby dans le Nord. Ils demandent à Lilram Deal de révéler les noms de ses subordonnés de la Counter Terrorism Unit (CTU) qui lui avaient refilé les informations sur les cas spécifiques de drogue. En tant que responsable de cette unité, il aurait supposément refilé ces renseignements au bureau du commissaire de police. Sauf qu’il garde le silence à ce sujet.

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Toujours au sujet de Rs 4,5 M, montant qu’il dit était destiné à payer ses informateurs, il y a eu un mouvement de Rs 2 M environ d’un compte joint qu’il détient avec son épouse vers son compte bancaire personnel. La Financial Crimes Commission soupçonne que cet argent a été utilisé pour l’achat d’un véhicule sous séquestre au Reduit Triangle. Des 2,5 millions restant, l’ACP Deal a avoué avoir remis Rs 500 000 à un haut gradé de la police. Reste à savoir où est passé le reste des fonds transférés.

D’autre part, la Financial Crimes Commission détient des renseignements que la somme aurait été utilisée en partie pour l’achat/rénovation des propriétés immobilières. L’ACP Lilram Deal a confirmé être propriétaire d’une maison à Triolet et une autre à d’Epinay.
Or, les enquêteurs ont reçu des renseignements concernant des acquisitions immobilières à Terre-Rouge et Bras-d’Eau, aussi bien que des terrains agricoles dans le Nord. Une évaluation de ses avoirs est actuellement en cours. Alors qu’en Cour de Port-Louis le CI Robert Seeruttun avait indiqué que la Financial Crimes Commission tente de mettre la main sur des documents importants comme des titres de propriétés et relevés bancaires justement pour tirer au clair les informations versées dans le dossier à charge.
Par ailleurs, la Financial Crimes Commission attend réception de certains documents, surtout des relevés bancaires pour procéder à la convocation de deux hauts gradés cités de son propre gré par l’ACP Deal dans son statement. Des sources au Reduit Triangle indiquent que ces policiers ne peuvent pas être confrontés qu’à une déclaration, mais que les enquêteurs doivent aussi être en possession des documentary evidence. La FCC indique que parfois, elle est dans l’obligation de patienter malgré elle, car tout dépend de la vitesse de la banque ou des banques à répondre aux requêtes soumises à la suite des Judge’s Orders.

Toujours en ce qui concerne l’ACP Lilram Deal, la FCC a sollicité la société concessionnaire de voitures qui a vendu la voiture actuellement sous séquestre depuis le premier jour. Les enquêteurs lui ont demandé de consulter ses archives et de venir avec des documents concernant cette vente, notamment comment a été réglée cette vente de voiture et si les procédures de due diligence sous la Financial Intelligence and Anti Money Laundering Act ont été suivies à la lettre.

 

Les malheurs s’accumulent pour celui qui fut le patron de la Counter Terrorism Unit au Prime Minister’s Office avec l’oreille de l’ancien chef du gouvernement, Pravind Jugnauth. Non seulement, il devra savoir si aujourd’hui le tribunal de Port-Louis devrait lui accorder la liberté provisoire après deux semaines en cellule policière au Moka Detention Centre. Mais plus grave encore est que son rêve d’une retraite dorée et bien préparée semble se fondre comme neige au soleil. En effet, à sa sortie du tribunal mardi, l’assistant-commissaire de police Lilram Deal s’est vu servir un Interdiction Order, signifiant formellement qu’il est désormais interdit de ses fonctions et que les perspectives d’un départ à la retraite avec tous les retiring benefis s’éloignent irrémédiablement avec l’enquête sur la Drug Reward Money Saga de l’ordre de Rs 250 millions continue à progresser à grands pas au niveau de la Financial Crimes Commission (FCC).

L’assistant-commissaire de police Lilram Deal ne serait pas seul dans cette posture à la veille de son départ de la force policière. Son autre compère des Police Headquarters aux Casernes centrales, celui-là même qui avait empoché entre autres une somme de Rs 500 000 provenant de cette même caisse, soi-disant devant rétribuer des indicateurs ayant facilité d’importantes saisies de drogue, est littéralement logé à la même enseigne. Sauf que pour ce Top Gun de la police, dont la convocation au QG de la Financial Crimes Commission pour des besoins d’interrogatoire under warning est jugée plus qu’imminente, doit regretter sa décision.

En effet, ce haut gradé de la police, dont le transfert d’une position stratégique en matière de lutte contre la grande criminalité, aurait dû partir officiellement à la retraite depuis le mois d’avril dernier. Mais jouant ses contacts bien placés, il a obtenu un prolongement à son poste jusqu’à novembre prochain. Au cas où il est inculpé par la Financial Crimes Commission à l’instar de l’ACP Deal, il se verra être interdit de fonctions et ses procédures de départ à la retraite être gelées au sein des instances compétentes. Deux autres hauts gradés de la police, qui s’étaient fait un malin plaisir sous le gouvernement Jugnauth de défier l’autorité du Directeur des Poursuites Publiques, Me Rashid Ahmine, sur instructions de l’ancien commissaire de police, Anil Kumar Dip, sont également dans le tunnel virtuel menant au QG de la Financial Crimes Commission.

D’autre part, depuis le rejet de sa bail motion par le tribunal de Port-Louis, l’ACP Lilram Deal n’est pas très loquace lors des séances d’interrogatoire à la Financial Crimes Commission (FCC). Outre le fait qu’il dit ne pas être en bonne forme à cause de son état de santé, le haut gradé se cache encore derrière les dispositions de l’Official Secret Act pour justifier son silence face à des questions délicates et pertinentes aux Rs 250 millions de Drug Reward Money. Dans le cas des Rs 4,5 millions, retracées dans les comptes de l’ACP Lilram Deal, les limiers de la Financial Crimes Commission veulent établir le modus operandi adopté et suivi pour le décaissement de cette somme en mai 2022, soit au lendemain de la saisie de la drogue d’une valeur marchande de Rs 3,3 milliards sur le terrain des Gurroby dans le Nord. Ils demandent à Lilram Deal de révéler les noms de ses subordonnés de la Counter Terrorism Unit (CTU) qui lui avaient refilé les informations sur les cas spécifiques de drogue. En tant que responsable de cette unité, il aurait supposément refilé ces renseignements au bureau du commissaire de police. Sauf qu’il garde le silence à ce sujet.

Toujours au sujet de Rs 4,5 M, montant qu’il dit était destiné à payer ses informateurs, il y a eu un mouvement de Rs 2 M environ d’un compte joint qu’il détient avec son épouse vers son compte bancaire personnel. La Financial Crimes Commission soupçonne que cet argent a été utilisé pour l’achat d’un véhicule sous séquestre au Reduit Triangle. Des 2,5 millions restant, l’ACP Deal a avoué avoir remis Rs 500 000 à un haut gradé de la police. Reste à savoir où est passé le reste des fonds transférés.

D’autre part, la Financial Crimes Commission détient des renseignements que la somme aurait été utilisée en partie pour l’achat/rénovation des propriétés immobilières. L’ACP Lilram Deal a confirmé être propriétaire d’une maison à Triolet et une autre à d’Epinay.
Or, les enquêteurs ont reçu des renseignements concernant des acquisitions immobilières à Terre-Rouge et Bras-d’Eau, aussi bien que des terrains agricoles dans le Nord. Une évaluation de ses avoirs est actuellement en cours. Alors qu’en Cour de Port-Louis le CI Robert Seeruttun avait indiqué que la Financial Crimes Commission tente de mettre la main sur des documents importants comme des titres de propriétés et relevés bancaires justement pour tirer au clair les informations versées dans le dossier à charge.

Par ailleurs, la Financial Crimes Commission attend réception de certains documents, surtout des relevés bancaires pour procéder à la convocation de deux hauts gradés cités de son propre gré par l’ACP Deal dans son statement. Des sources au Reduit Triangle indiquent que ces policiers ne peuvent pas être confrontés qu’à une déclaration, mais que les enquêteurs doivent aussi être en possession des documentary evidence. La FCC indique que parfois, elle est dans l’obligation de patienter malgré elle, car tout dépend de la vitesse de la banque ou des banques à répondre aux requêtes soumises à la suite des Judge’s Orders.

Toujours en ce qui concerne l’ACP Lilram Deal, la FCC a sollicité la société concessionnaire de voitures qui a vendu la voiture actuellement sous séquestre depuis le premier jour. Les enquêteurs lui ont demandé de consulter ses archives et de venir avec des documents concernant cette vente, notamment comment a été réglée cette vente de voiture et si les procédures de due diligence sous la Financial Intelligence and Anti Money Laundering Act ont été suivies à la lettre.

 

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