Political Financing Bill – Nando Bodha :  « La démocratie exige un Level Playing Field »

Le leader de Linion Moris, Nando Bodha, affirme que la démocratie exige d’avoir un Level Playing Field  dans le système électoral et que l’argent ne doit pas être l’élément déterminant pour que le peuple exprime son vote sacré.

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« Ce serait bien que les compagnies puissent faire des donations mais qu’il y ait un quantum. Ils peuvent dans leurs rapports financiers expliquer qu’il y a eu tant d’argent en termes de donations politiques », dit-il. Il trouve que le projet de loi contient des clauses vastes qui ne ciblent pas certains aspects cruciaux du financement.

Il déplore aussi que l’appui financier et autres soutiens de la diaspora ont été éliminés. « Je pense qu’il faut le Public Funding. La loi va réduire le financement privé. Avec le Public Funding le Directeur de l’Audit aurait pu faire le Scrutiny du parti politique. Je suis aussi pour le Crowd Funding. Le citoyen se sent aussi concerné par sa contribution. C’est demander au citoyen de participer », soutient Nando Bodha.

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« Qui peut aujourd’hui avoir Rs 120 millions pour les élections ? Tout le monde n’a pas cet argent. Je pense qu’il faut réduire à Rs 1 million les dépenses », propose-t-il en faisant référence à la possibilité de réduire des coûts, notamment le financement par le gouvernement du manifeste électoral de chaque parti. Il préconise aussi l’accès aux centres régionaux et municipaux aussi bien que l’utilisation du transport public pour déposer les électeurs avec des centres de vote situés entre 300 et 400 mètres du votant.

Nando Bodha s’est aussi exprimé sur les pouvoirs confiés au commissaire électoral, indiquant qu’il devrait quand même y avoir un Judicial Control. Il a soutenu que l’Electoral Commissioner doit, au préalable, obtenir l’ordre d’un juge pour éplucher les comptes d’un politicien ou d’un parti politique. « Il y a urgence qu’il y ait un système de contrôle et de transparence. Pas que pour les élections mais aussi pour les rassemblements politiques comme le 1er mai », a-t-il avancé. Cela, avant de réclamer l’institution du comité parlementaire pour trouver un consensus.

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