L’affaire ayant trait au port du voile sur les lieux de travail a pris une autre tournure chez le cabinet d’avocats ENS Africa. Deux employées de la compagnie, qui avaient refusé d’obtempérer aux ordres de celle-ci pour enlever le voile, ont finalement été licenciées.
Dans une lettre adressée à l’une d’entre elles, la direction écrit que : « Management has decided to terminate your employment with immediate effect for the following reasons: 1. You have committed acts of insubordination. 2. You have spread false and misleading information about ENS Africa (Mauritius) (ENS) regarding their physical safety and security and at times by people acting on your behalf. In any event, there have been threats made to the safety and security of members of ENS in connection with your employment at ENS. Your various acts and doings have caused a “a trouble au sein de l’entreprise” and have stirred a deep malaise within the personnel of ENS. »
La direction soutient aussi : « the above have left management with no alternative other than to terminate, in good faith, your employment on the grounds of gross misconduct and breach of trust. You will be paid all your dues as per applicable laws, as arising out of your employment and this letter. »
Une copie de cette lettre a été adressée également à la Commission of Conciliation and Mediation (CCM) présidée par Honita Prayag-Poonith. Avant d’accuser réception de ladite lettre, celle-ci avait convoqué l’employeur à trois reprises afin de trouver une solution à ce problème. Mais celui-ci a fait savoir que, par mesure de sécurité, il préfère ne pas être présent. L’affaire a été finalement mise entre les mains du ministère du Travail pour décider de la marche à suivre.
Ces deux employées avaient été préalablement suspendues de leurs fonctions et avaient fait appel à la CCM pour réclamer son intervention le 2 juillet dernier. L’affaire a été portée également devant l’Equal Opportunities Commission et l’Employment Rights Tribunal. Le ministre du Travail, Reza Uteem, a déclaré, de son côté, dans cette récente déclaration publique que cette affaire le bouleverse.