Pravind Jugnauth, leader du MSM : « Pas de commentaire sur l’Acting Director de la FCC »

Le leader du Mouvement Socialiste Mauricien (MSM), Pravind Jugnauth, a réagi à l’actualité après une cérémonie de dépôt de gerbes à l’Aapravasi Ghat, organisée en hommage aux travailleurs engagés. Interrogé par la presse, il a indiqué qu’il ne souhaitait pas faire de commentaire pour l’heure sur la situation concernant l’Acting Director de la Financial Crimes Commission (FCC), préférant « voir l’évolution des choses » avant de se prononcer.

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Abordant ensuite l’arrivée à Maurice de l’homme d’affaires malgache, Mamy Ravatomanga, il a commenté la déclaration du Deputy Prime Minister, Paul Bérenger, qui a affirmé ne pas avoir été consulté au sujet de l’atterrissage du jet privé de ce dernier. « Soit Paul Bérenger ment, soit la Secretary for Home Affairs, Mme Fong Weng, a pris seule la décision. Si c’est le cas, elle doit en assumer la responsabilité. Elle doit démissionner », trouve-t-il.

Le leader du MSM s’est également attardé sur ce qu’il qualifie de « pourrissement » de la situation dans le pays. « Les choses sont devenues tellement claires aujourd’hui. Quand un ministre vient dire que le combat contre la drogue est déjà perdu, c’est grave. Le numéro 3 du gouvernement déclare que nous avons perdu cette bataille, alors que ce même gouvernement a créé une institution avec des soi-disant experts pour lutter contre la drogue. Voilà un an qu’elle existe, mais au lieu d’un anniversaire, c’est une année de deuil pour le pays », a-t-il déploré. Concernant la question du Reward Money, Pravind Jugnauth a précisé que « cette décision relève de la police » et non de lui.

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Interrogé sur la situation d’Air Mauritius, il a dit qu’on « tente clairement de brader Air Mauritius. Nous avons sauvé la compagnie après deux ans de crise liée au Covid-19, alors qu’elle avait été placée sous administration volontaire. Aujourd’hui, les mêmes personnes essaient de la brader à nouveau. »

Sur le plan politique, il a assuré que son parti continue à se consolider. Évoquant enfin la Banque de Maurice, il a exprimé ses inquiétudes quant aux récents départs au sein de l’institution : « On n’a jamais entendu parler d’un scandale touchant la Banque de Maurice. » Pourtant, a-t-il dit, le Deputy Governor et le Governor ont dû démissionner, et le fils du Gouverneur a été impliqué. « Pourquoi n’a-t-il pas été convoqué pour donner ses explications, surtout après avoir dit que le MIC est entre nos mains ? C’est ce genre d’arrogance qui mine nos institutions », a-t-il fait ressortir.

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Pravind Jugnauth a conclu en dénonçant ce qu’il décrit comme une mainmise politique sur les institutions : « Les ministres s’ingèrent dans tout. Voilà où nous en sommes aujourd’hui : le pays est démoralisé. »

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