Prison de Melrose : Des substances illicites dans la cellule d’un condamné

Une saisie de drogue a été effectuée à la prison de haute sécurité de Melrose, mercredi. Les faits se sont produits aux alentours de 7h du matin, lorsqu’un officier de la prison, en service sur le site, a entrepris une fouille de routine dans une cellule occupée par Jimmy Neerputh (30 ans) actuellement sous le coup d’une peine d’emprisonnement pour meurtre.

- Publicité -

L’opération a permis de mettre au jour plusieurs substances interdites soigneusement dissimulées derrière une planche de contreplaqué près de la grille d’aération de la cellule n°12, située au quatrième étage du bloc concerné. La fouille a abouti à la découverte de trois sachets plastiques transparents contenant une certaine quantité de drogue suspectée, 13 feuilles d’aluminium contenant une substance cristalline soupçonnée d’être de la méthamphétamine (crystal meth), deux sachets plastiques, dont l’un renfermant dix bandes de papier et l’autre quinze, toutes imprégnées de cannabinoïdes synthétiques et découpées en environ 550 petits carrés, et 18 feuilles d’aluminium pliées, soupçonnées de contenir de l’héroïne. Le poids total des drogues saisies est estimé à 5,88 grammes.

Une équipe de l’Anti Drug and Smuggling Unit (ADSU) de Quartier-Militaire s’est rendue sur les lieux pour récupérer les substances et ouvrir une enquête. Une enquête a été initiée afin de déterminer les circonstances dans lesquelles ces substances illicites ont pu se retrouver dans une cellule de haute sécurité et d’identifier d’éventuelles complicités internes ou externes.

- Publicité -

De son côté, Jimmy Neerputh a été condamné à 20 ans de prison en 2020 pour le meurtre de son ex-petite amie, Anais Lysa Jean (18 ans). Le crime a été commis le 26 octobre 2016 à Résidence-Barkly. C’est le frère, 11 ans à l’époque, qui avait découvert la victime morte, la tête dans un seau d’eau dans la salle des bains. L’autopsie avait attribué le décès à une strangulation. Jimmy Neerputh avait avoué avoir commis cet acte après une dispute entre lui et la défunte concernant des appels téléphoniques. Elle voulait mettre un terme à leur relation. L’accusé l’avait alors tué. Anais Jean était la sœur du chanteur Madyson Jean (Madii Madii).

- Publicité -
EN CONTINU
éditions numériques