Un suivi attentif de l’évolution de la récolte démontre une certaine amélioration au niveau de la production sucrière comparativement à la première estimation.
Ainsi, après avoir réalisé un peu plus de 50% de la récolte, l’estimation de la production sucrière est revue à la hausse, soit autour de 230 000 tonnes de sucre, sur la base d’une récolte attendue de 2.3 millions de tonnes de canne d’un taux d’extraction moyen de l’ordre de 10%. Toutefois, des craintes planent sur le secteur cannier avec la sécheresse persistante.
Plusieurs points qui pourraient avoir un impact sur la suite de la campagne ont retenu l’attention des membres du Crop Estimate Coordinating Committee (CECC), qui s’est réuni récemment.
Le premier concerne la qualité de la canne livrée à l’usine. Depuis le début de la coupe, une campagne de canne propre a été implémentée positivement et porte ses fruits. Mais la vigilance est de mise sur le reste de la campagne pour que les efforts initiés soient bénéfiques à toute l’industrie.
Le deuxième point ayant retenu l’attention des membres du CECC est la baisse de 16% par rapport à l’année dernière, du nombre de petits planteurs enregistrés auprès de la Sugar Insurance Fund Board (SIFB). Cette situation préoccupante pour l’avenir de l’industrie mérite une analyse plus approfondie pour identifier les facteurs contribuants à cette baisse de nombre de planteurs et de superficies associées.
Le dernier point débattu par les membres du CECC concerne la disponibilité en eau nécessaire pour une productivité optimale de la pousse de la canne. Le renouvellement, mois après mois, depuis décembre 2022, du Central Water Authority (Dry Season) Regulations 2023, couplé à des quotas drastiques de disponibilité d’eau inquiètent fortement les acteurs de l’industrie, surtout pour les cannes en repousse après la coupe et les champs en replantation.
