Paul Bérenger : « Évitez l’abstention et ne tombez pas dans le piège communal »
À Jour J-3 des élections municipales de dimanche, les leaders de l’Alliance du Changement ont lancé un appel à la mobilisation contre l’abstention et contre les partis sous-marins. « Ne vous laissez pas prendre par les tentacules des chatwa. Prenez soin de votre vote. La vigilance contre les partis sous-marins est le prix de la liberté », a lancé, hier, Navin Ramgoolam, leader de l’Alliance du Changement et Premier ministre. De son côté, Paul Bérenger a présenté Roshi Bhadain comme un danger pour le pays et a appelé les électeurs à ne pas tomber dans le piège communal tendu par certains.
« Aucune élection n’est gagnée d’avance », prévient Navin Ramgoolam. « Il faut voter car votre ennemi principal est l’abstention. Allez voter afin de sauvegarder notre liberté, notre unité et le pays. Faites-nous confiance et nous redresserons ensemble ce pays », poursuit-il. Il a, par la même occasion, annoncé que la législation relative aux pluies torrentielles sera modifiée après consultations des parties concernées afin d’assurer une équité de traitement entre les employés du secteur public et ceux du privé. Il a accusé l’ancien gouvernement d’avoir laissé aux employeurs du secteur privé toute décision dans ce contexte de changement climatique.
Dans un autre ordre d’idées, propre à la fête du Travail, Navin Ramgoolam a rendu hommage aux tribuns ayant marqué l’histoire du pays, avec une pensée spéciale pour Guy Rozemont, auteur d’une motion au conseil législatif en reprenant à son compte une initiative lancée par Emmanuel Anquetil avant sa mort. Il a aussi fait état du combat mené par le parti Travailliste depuis 1936 en faveur de la dignité des travailleurs et de leurs droits. Il indique que ce combat s’est poursuivi avec le MMM et Paul Bérenger, puis avec le ReA et Ashok Subron. Richard Duval et les Nouveaux Démocrates.
« Je suis fier d’avoir réussi à rallier le PTr, le MMM, le ReA et les ND sous les signes de la justice sociale, de la solidarité et de l’unité de la population », se félicite tout en saluant le choix de l’électoral aux élections législatives du 10 novembre dernier. Il a accusé l’ancien gouvernement d’avoir détruit le pays avec la corruption et le népotisme, alors que la mafia avait confisqué le pays. « Nous agirons en responsables car nous avons une responsabilité envers la population », a-t-il dit en prônant le langage de vérité.
Sur le front économique, Navin Ramgoolam reprend le fait que la dette publique par tête d’habitant est de Rs 530 000. « Ce ne sera pas facile et le prochain budget sera dur. Nous ne recherchons pas la popularité car notre première responsabilité, c’est notre pays », met-il en garde.
Dressant le bilan des 169 premiers jours du gouvernement au pouvoir, le Premier ministre a fait état de l’audit de la situation financière du pays, qui a permis de mettre en lumière les incompétences, les abus et la corruption attribués à l’ancien gouvernement, ainsi que le gaspillage effréné.
S’attaquant à Roshi Bhadain, il l’a accusé de ne pas dire quelles avaient été ses responsabilités dans les décisions qui ont amené le gouvernement à perdre de l’argent.
Concernant les Chagos, Navin Ramgoolam maintient que l’ancien gouvernement avait voulu faire en sorte que le locataire devienne le propriétaire. « Nous avons dû renégocier l’accord afin de faire comprendre aux Anglais que nous voulons récupérer l’ensemble des Chagos sous la souveraineté mauricienne, comme c’était le cas auparavant. Cela a pris beaucoup de temps. Je suis confiant que l’accord sera conclu », ajoute-t-il.
La troisième priorité a été le paiement du 14e mois, comme l’avait promis l’Alliance du Changement. « Comment aurait-on pu savoir que l’argent de l’État avait été dilapidé et qu’il n’y avait plus d’argent ? Nous avons fait notre maximum, bien que la caisse fût vide. Plus de 90 % des travailleurs touchant jusqu’à Rs 50 000 ont obtenu un 14e mois », a-t-il reconnu, tout en regrettant que le gouvernement n’a pas pu payer comme il l’aurait souhaité parce qu’il n’y avait pas d’argent.
« Nous avons redonné au parlement ses lettres de noblesse en remplaçant le goal keeper de service par une femme, Shirin Aumeeruddy-Cziffra, qui fait la fierté du pays », fait-il comprendre.
Le leader de l’Alliance du Changement a aussi mis en avant l’indépendance retrouvée de la Banque de Maurice aussi que la lutte contre l’inflation et le contrôle des prix.
Parmi les autres mesures gouvernementales introduites durant ces cinq derniers mois figurent aussi la révision de la loi afin de permettre à ceux ayant obtenu trois Credits d’accéder en HSC, la sérénité dans les relations entre le Directeur des Poursuites Publiques et le commissaire de police, la création d’une agence pour mener la lutte contre la drogue qui détruit le pays, l’interdiction des écoutes téléphoniques et
la MBC n’étant plus sous tutelle politique.
Sur le front international, le Premier ministre dit sa fierté d’avoir accueilli le Premier ministre indien, Narendra Modi, alors que le président français, Emmanuel Macron a reporté sa visite officielle à Maurice à novembre prochain.
Finalement, le leader de l’Alliance du Changement a parlé du rétablissement des élections municipales avec le dépouillement des bulletins organisé le jour des élections. De plus, les conseils municipaux auront la possibilité de travailler en toute indépendance.
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Stéphanie Anquetil et Shakeel Mohamed encensent les tribuns
De son côté, le ministre du Logement et des Terres, Shakeel Mohamed, est revenu sur la genèse de la fête du Travail à Maurice, en mettant l’accent sur le combat mené à cet effet.
« Quand le Dr Maurice Curé fit son entrée au Conseil, il commença une campagne en faveur des travailleurs. Peu de temps après, en août 1937, le mouvement fut ébranlé par un drame. À cause d’un litige entre petits planteurs et usiniers, des conflits éclatèrent à Flacq et à L’Escalier, qui se terminèrent par des fusillades, faisant quatre morts. Cela n’empêcha pas le mouvement ouvrier de célébrer, le 1er mai 1938, la première fête du Travail à Maurice, à l’issue d’une commission d’enquête qui préconisa une série de mesures. La fête eut lieu au Champ-de-Mars, où la grosse foule réclamait l’amélioration des conditions des travailleurs », dit-il.
Shakeel Mohamed n’a pas tari d’éloges à l’égard des tribuns sans lesquels ce mouvement historique n’aurait pas eu lieu. Il a cité le Dr Maurice Curé qui, en accord avec le syndicaliste Emmanuel Anquetil et le pandit Sahadeo, a impulsé le grand rendez-vous du Champ-de-Mars.
Pour sa part, Stéphanie Anquetil, Government Chief Whip, qui avait pris la parole plus tôt, a aussi rendu un vibrant hommage à ceux qu’elle a qualifiés de héros, dont son grand-oncle, Emmanuel Anquetil, ayant « travaillé sans relâche pour les droits des travailleurs. »
Elle affirme qu’Emmanuel Anquetil a laissé derrière lui un riche héritage qu’il faut absolument préserver. « Nou pou fer li », rassure-t-elle Stéphanie Anquetil a ensuite dressé un parallèle avec « l’héritage catastrophique du précédent régime », tout en lançant un appel aux citadins de se rendre aux urnes pour « faire en sorte que nos villes retrouvent leurs lettres de noblesse. »
Arvin Boolell : « MSM inn met kandida par proxy »
« Politik brikolaz MSM inn fini. Nous parlons aujourd’hui d’une politique saine et de savoir-faire. C’est aussi cela le changement orchestré par une équipe visionnaire », a fait ressortir le ministre de l’Agro-industrie, de la Sécurité alimentaire, de l’Economie bleue et de la Pêche, Arvin Boolell, lors de son intervention.
Le ministre dit comprendre l’impatience de la population « face aux promesses faites par notre gouvernement mais sachez que nous sommes au tout début d’un vaste chantier qui a démarré avec la restauration de la démocratie dans toutes les sphères de nos institutions ».
Arvin Boolell a salué les efforts et les moyens déployés par l’Alliance du Changement pour combattre le fléau de la drogue : « La mise sur pied d’une agence pour lutter contre ce poison et mettre hors d’état de nuire ceux qui font en sorte que le trafic prolifère demeure un premier pas dans la bonne direction. Marsan lamor zot regn pe fini », indique-t-il.
Le ministre s’est appesanti sur les élections municipales, se déroulant dimanche, en exhortant « les citadins à ne pas se tromper sur la présence, sur la liste des partis de l’opposition, de candidats ayant des accointances avec le MSM. Zot inn met kandida par proxy. Pas res ou lakaz, al vote pou refou zot deor. »
Richard Duval donne la réplique à ses détracteurs sur le tourisme
Le ministre du Tourisme, Richard Duval, a lancé un appel à la population concernant « bann palab ki pe kolporte lor rezo sosio lor aksyon gouvernman. » D’après lui, « le fait que la démocratie a été restaurée augure du bon pour la suite des mesures qu’on est en train de mettre en œuvre. »
Richard Duval en veut pour preuve « les inepties véhiculées par certains sur mon ministère au sujet des arrivées touristiques, entre autres. Personne n’est dupe. J’ai pris mes fonctions en décembre. Il est malhonnête d’imputer les chiffres en berne de janvier et février à mon ministère. Il faudrait au moins neuf mois pour redresser la barre et nous le ferons. Il faudra aussi sortir Air Mauritius du gouffre dans lequel le MSM l’a plongé. »
Malgré les défis, Richard Duval demeure optimiste pour les mois à venir, tout en mettant l’accent sur le travail réalisé par les ministres et le gouvernement, y compris l’Attorney General, Gavin Glover.
Reza Uteem salue le courage des syndicalistes
Après avoir rendu hommage aux esclaves, travailleurs engagés indiens ainsi qu’aux immigrants chinois « qui ont bâti les fondements d’une île Maurice prospère », le ministre du Travail et des Relations industrielles, Reza Uteem, a salué le courage des syndicalistes qui, dit-il, « continuent à se battre corps et âme dans l’intérêt des travailleurs ».
Il a dévoilé les grandes lignes de son action : moderniser le cadre législatif, promouvoir un dialogue social renforcé et positionner le ministère comme un acteur central du développement économique de Maurice.
« Je tiendrai mes promesses. Celles qui amélioreront grandement la vie de nos concitoyens », dit-il, en s’attardant sur les modalités de mise en œuvre de la semaine de 40 heures. Les travailleurs de plusieurs secteurs d’activités, tant dans les secteurs public que privé, sont concernés par cette mesure.
Face à la confusion provoquée par les pluies torrentielles de mercredi, Reza Uteem a annoncé l’élaboration prochaine d’un protocole dédié au secteur privé devant pallier l’absence de cadre légal contraignant lors d’intempéries, contrairement à ce qui est prévu en cas d’alerte cyclonique.
Rajesh Bhagwan : « Nous avons nettoyé l’hôtel du GM, même chose avec les mairies »
Le ministre de l’Environnement, Rajesh Bhagwan, qui a présidé le meeting de l’Alliance du Changement, veut nettoyer les villes au sens propre comme au sens figuré.
« Nous avons débarrassé l’Hôtel du gouvernement de la mafia et de la corruption. Nous devons maintenant en faire de même avec les mairies. Il faudra redonner aux villes leur dignité. Bann lavil sal partou. Bizin netwaye de fond en comble. Akoz sa zot bizin deplas zot an mas dimans », s’insurge-t-il en donnant la garantie de faire la chasse de « bann karapat ki pe kasiet dan kor paraetatik. »
Paul Bérenger, DPM et leader du MMM « Non à l’abstention »
Le Premier ministre adjoint et leader du MMM, Paul Bérenger a axé son intervention sur un appel à la mobilisation en vue des élections municipales de dimanche. « Tout le monde doit travailler. Pas d’abstention, n’entrez pas dans les pièges de nature communale. Dans quatre jours, il faut qu’il y ait 120-0 après les 60-0. Nous nettoierons les cinq villes », a-t-il fait ressortir.
L’intervention de Paul Bérenger a été marquée par une sortie contre Roshi Bhadain. Il a demandé aux habitants des villes de ne pas lui faire confiance. « Lorsqu’il était au gouvernement avec le MSM, il a fait beaucoup de tort au pays. Il a une responsabilité dans l’affaire BAI. Bhadain est un danger pour Maurice », ajoute-t-il en invitant l’électorat à ne pas faire confiance aux partis qui travaillent en souterrain pour le MSM.
Paul Bérenger a sévèrement critiqué le MSM, l’accusant d’avoir commis un crime contre le pays durant les dix dernières années. « Aujourd’hui, nous devons tout redresser et nous continuerons à le faire, car nous avons cinq ans pour mettre notre programme en application », fait-il comprendre.
Il dit noter que la Financial Crimes Commission ne sait plus où donner de la tête, tant il y a eu des scandales sous l’ancien gouvernement. Il a aussi abordé les changements apportés durant les cinq derniers mois. « Nous continuerons à le faire. Il faut accélérer et terminer ces travaux », a-t-il dit. Il a identifié deux domaines qui nécessitent une attention urgente, soit le combat contre la drogue et la génération d’énergie électrique.
Il a avancé que le Premier ministre, l’Attorney General et lui ont travaillé jour et nuit pour préparer une nouvelle législation, qui a été adoptée au Parlement la semaine dernière, et qui doit permettre de traiter et de réhabiliter les victimes de la drogue. Parallèlement, le Premier ministre, le commissaire de police et l’ADSU mènent le combat contre les trafiquants de drogue.
Au chapitre de l’énergie, le Deputy Prime Minister affirme avoir tiré la sonnette d’alarme à ce sujet et aujourd’hui le pays est en danger.
Paul Bérenger a aussi accusé le MSM d’avoir ruiné l’économie du pays. « Nous ferons notre devoir vis-à-vis de la population », a-t-il dit, en avertissant que le budget qui sera présenté bientôt sera un exercice difficile. « Nous n’avons pas le choix et devons regarder cinq ans plus loin », met-il en garde.
Il a vivement critiqué ceux qui ont tué le sport durant les dix dernières années. « Il y a des gens qui ont volé de l’argent. Le gouvernement, Navin Ramgoolam et moi avons à cœur la relance du sport dans le pays. Toutefois, il y a des gens qui complotent pour que Maurice soit interdite dans le mouvement olympique international », indique-t-il en mettant en perspective l’importance du sport dans le cadre de la lutte contre le fléau de la drogue. Il a invité les athlètes à ne pas tomber dans les pièges de ceux qui sont mal intentionnés.
Paul Bérenger a aussi réitéré que le gouvernement accorde une attention à toutes les îles, que ce soit Agalega ou Saint-Brandon, et tous les îlots autour de Maurice. Dans ce contexte, il a annoncé que l’accord entre la Grande-Bretagne et Maurice concernant les Chagos est sur le point d’être finalisé et que la république exercera à nouveau sa souveraineté sur l’archipel.
Ashok Subron, leader de Rezistans & Alternativ :
« Travayer ki’nn aport sanzman. Zame bliye sa »
Le leader de Rezistans & Alternativ et ministre de la Sécurité sociale, Ashok Subron, a rendu un vibrant hommage aux travailleurs du pays en parlant de « ceux qui sont tombés pour les droits des travailleurs et ceux qui continuent à œuvrer pour la création de la richesse et pour apporter du changement dans le pays ». Selon lui, « il y a 800 000 personnes qui travaillent pour vivre et pour construire l’avenir de leurs enfants ».
« Travayer ki’nn kre rises. Travayer ki’nn aport sanzman. Fode zame bliye sa. Se travayer ki’nn vot Premie me, se a dir zour kot nou’nn realize ki travayer kreater rises. Nou transform pei. Travayer poz premie pier pou drwa syndikal ek politik, pou lindepandans et tous bann drwa inn gagne dan lezane 70 », s’appesantit Ashok Subron.
Il affirme qu’il y a eu beaucoup de changements apportés par l’Alliance du Changement depuis cinq mois. Il cite d’emblée « la décision prise par le Premier ministre, Navin Ramgoolam, mercredi, en l’espace de trois heures, de laisser partir les employés du secteur privé plus tôt, à cause des pluies torrentielles qui s’abattaient sur le pays, alors que le précédent Premier ministre Pravind Jugnauth avait mis en place un système où seuls les employés du secteur public pouvaient jouir de ce privilège de se sécuriser en cas de grosses averses. »
Arianne Navarre-Marie, ministre de l’Egalité des Genres, a porté son discours sur deux sujets : le fléau de la drogue et la réouverture des différents projets, dont celle des centres de femmes. Elle fait aussi état de la possibilité de les former à l’entreprenariat afin qu’elle puisse participer au développement du pays. Au chapitre de la drogue, elle a tenu à rassurer tous ceux et celles qui souffrent parce qu’un membre de la famille en est victime.
Pour sa part, Aadil Ameer Meea, ministre de l’Industrie, des Petites et Moyennes entreprises (PME) et des Coopératives, estime que « gouvernman bizin redres lekonomi parski MSM inn kit enn det de Rs 614 milliyar lor nou latet. Nou bizin travay pou ranbours det MSM. »
Michael Sik Yuen, ministre du Commerce et de la Protection des Consommateurs, a parlé des enquêtes au sein de la State Trading Corporation avec notamment le contrat alloué pour l’achat de produits pétroliers. Il a annoncé qu’un autre cas sera porté devant la Financial Crimes Commission bientôt.
Patrick Assirvaden, ministre de l’Énergie et des Utilités publiques, a déploré la mauvaise gestion et le manque d’infrastructures nécessaires dans les secteurs de l’eau et de l’énergie par l’ancien gouvernement avec conséquence, qu’aujourd’hui, « ou pe bizin fer koustik sak lafin dimwa. Ou pe bizin priye pou lapli tonbe, dilo koule, pa servi boukou kouran pou gagn kouran kot ou ». Le coupable désigné de cette situation est tout indiqué : « se Pravind Jugnauth ki responsab. Li’nn fini sa pei-la ». Il dénonce « les commissions que certains ont touchées sur chaque litre d’essence ou de diesel que le citoyen utilisait. »
Le ministre des Sports, Deven Nagalingum, a, lui, insisté sur la détermination du gouvernement de « detrir mafia dan spor ». Il a invité les citadins à se rendre en masse aux urnes ce dimanche afin que « le gouvernement central et les administrations régionales puissent travailler ensemble pour apporter le développement dans les villes ».
Eshan Juman a parlé du « message fort » lancé par le Premier ministre avec les pluies torrentielles de mercredi, du scandale de l’achat de l’essence et du diesel sans passer par un Tender et du non-paiement des heures supplémentaires dans le secteur de la santé publique.
Le ministre des Infrastructures nationales, Ajay Guness, et le Speaker adjoint, Veda Baloomoody, ont mis l’accent sur « liberté retrouvée et la joie de vivre des Mauriciens » avec les décisions qui sont prises par le gouvernement pour amener « la liberté et la transparence ».