Religion | La Journée internationale de la paix : La guerre ne prendra-t-elle jamais fin ?

Le Bureau des Affaires extérieures de la Foi bahá’íe à Maurice

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La paix mondiale : ce n’est pas un rêve naïf, pas un espoir vague et pieux, pas même une option. La paix mondiale est inévitable.

La paix mondiale, une vision chérie et promise par de nombreuses cultures à travers l’histoire, est enfin à notre portée. Pour la première fois, nous pouvons voir la Terre comme un tout unique, avec tous ses peuples interconnectés. Cette nouvelle prise de conscience rend la paix non seulement possible, mais aussi inéluctable. C’est, en fait, la prochaine étape naturelle de notre évolution, la “planétisation de l’humanité”.

Depuis ses débuts en 1844, la dispensation bahá’íe ne se contente pas d’abolir l’usage des armes de manière absolue et inconditionnelle, mais elle établit un ensemble de principes qui visent la paix mondiale et, à terme, le désarmement. Elle a fermement plaidé en faveur de l’établissement d’une fédération mondiale unifiée de nations pour mettre fin de manière permanente à la guerre, à l’hostilité et à la violence. Le conflit physique est désormais remplacé par un processus de recherche de la vérité à travers le dialogue et la consultation. Plus d’épées, mais des idées. Peut-on imaginer un objectif plus noble et plus élevé ?

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Essayez de concevoir une planète sans guerre. Visualisez-la dans votre esprit : le vaste appareil militaire, des énormes armées, marines et forces aériennes de chaque nation n’est plus nécessaire ; les différends entre les pays sont réglés dans un parlement mondial, plutôt que par la belliqueuse, le conflit armé et l’utilisation de la force ; les dépenses excessives en bombes, missiles et systèmes d’armement économisées, utilisées à la place pour l’éducation, les soins de santé, la science et la technologie ; l’élévation du niveau de vie de tous, l’élimination de la faim, de l’itinérance et de l’hostilité sponsorisée par l’État ; la prospérité, sécurité et sûreté pour tous ; la fin de la mort et de la destruction infligées par un groupe d’êtres humains sur d’autres — plus de familles endeuillées, plus de cimetières gigantesques, plus de décimation de régions et de pays entiers.

Le monde reconnaît cette promesse d’une paix planétaire le 21 septembre de chaque année, lorsque nous célébrons la Journée internationale de la paix décrétée par les Nations Unies.

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En cette Journée internationale de la paix, nous célébrons tous ceux qui œuvrent pour mettre fin à la guerre. Dans chaque village et hameau, dans chaque ville et commune, dans chaque région et pays, des personnes motivées par l’idéal de la paix œuvrent pour son établissement éventuel dans le monde. Nous devons tous une dette de gratitude à ces bâtisseurs de paix. Lorsque chacun d’entre nous choisit d’opposer une plus forte pensée de paix à une pensée de guerre ou de neutraliser une pensée de haine par une plus puissante pensée d’amour ou encore en s’efforçant de manifester la justice qui libère de tout préjugé, chaque individu contribue, selon les enseignements bahá’ís, à faire ressortir la noblesse inhérente à chaque être humain. Alors nous contribuons également à l’établissement d’une paix éventuelle dans le monde. En tant que communautés, travailler ensemble pour un objectif commun, nous développons un sentiment de responsabilité partagée et une vision de la paix comme un processus d’apprentissage et d’action collaborative. Que ce soit par des initiatives de développement social, économique ou moral, elles visent à améliorer les conditions de vie pour tous.

Parmi les principes inscrits dans les Tablettes de Bahá’u’lláh, le plus vital de tous est le principe de l’unité de la race humaine, qui peut être considéré comme la marque distinctive de la Révélation de Bahá’u’lláh et le pivot de Ses enseignements. Ce principe d’unité d’une importance cardinale est expressément mentionné dans le Livre de Son Alliance, et Bahá’u’lláh, le prophète-fondateur de la Foi bahá’íe le proclame sans réserve comme le but central de Sa Foi. « Nous, en vérité, » déclare-t-Il, « sommes venus pour unir et souder ensemble tous ceux qui habitent sur terre. » « Si puissante est la lumière de l’unité, » ajoute-t-Il, « qu’elle peut illuminer toute la terre. »

Bahá’u’lláh déplore le défaut de l’ordre prédominant, expose l’inadéquation du patriotisme en tant que force directrice et contrôlante dans la société humaine, et considère l’amour de l’humanité et le service à ses intérêts comme les objectifs humains les plus dignes et les plus louables. « Le monde », proclame-t-il, « n’est qu’un pays, et l’humanité ses citoyens. » Il affirme en outre que l’unification de l’humanité, le dernier stade de l’évolution de l’humanité vers la maturité est inévitable, que « bientôt l’ordre actuel sera enroulé, et un nouvel ordre se déploiera à sa place. »

La violence et la haine dressent un voile entre l’homme et la lumière de Dieu et « Tout agresseur se prive de la grâce de Dieu. »

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