Sabot à la voiture d’une magistrate : des policiers et l’époux de la magistrate s’accusent d’agression

Une situation tendue a été enregistrée, samedi, autour d’un véhicule appartenant à une magistrate, suscitant deux signalements officiels à la police, dont une plainte pour agression.

- Publicité -

Tout a commencé à 10h15 à Mahébourg, lorsqu’une équipe de la police, effectuant une opération de contrôle, a repéré une Mercedes grise garée à proximité d’un feu de signalisation et représentant, d’après eux, une entrave à la circulation. Le véhicule, identifié comme étant celui de l’épouse d’un habitant du quartier, a alors été immobilisé à l’aide d’un sabot et un avis y relatif a été placé sur le pare-brise.

Peu après, un homme de 60 ans s’est présenté sur les lieux, visiblement irrité par la situation, d’après la police. Il aurait récupéré et jeté l’avis en question à l’intérieur du véhicule de police, tout en s’exclamant : « zot pe pran mazistra kontravansyon, al tir sa ! » Selon le rapport de police, les agents présents ont tenté d’expliquer qu’ils ne faisaient que suivre les procédures, mais l’individu aurait refusé de coopérer. Il aurait empêché les policiers de remettre l’avis sur le pare-brise, et arraché l’avis d’immobilisation pour le placer sur le véhicule de police.

- Publicité -

Une altercation physique s’en serait suivie, au cours de laquelle une policière affirme qu’elle aurait été bousculée. Les officiers ont informé l’époux de la magistrate du délit de Assaulting Police » et il a refusé de se rendre au poste de police disant « mo pa pou al stasion, gete ki zot pou fer ».  L’homme, résistant à son arrestation, se serait accroché à la grille métallique de son domicile, avant de heurter celle-ci à la tête, se blessant au front.

L’incident a attiré plusieurs riverains, et d’après la police, un autre homme muni d’un tournevis aurait proféré des menaces contre les agents, tentant même de retirer la clé de contact du véhicule de la police. Ce protagoniste a lancé : « zot pa pe kone ki zot pe fer ek avek kisann-la zot pe gagn zafer. Tou le kat pou transfere pou al Agalega ». Entre-temps, la police a quitté le lieu. Une policière aurait été blessée au cou et au bras droit et a reçu deux jours d’arrêt maladie après un passage à l’hôpital de Mahébourg. Elle a également été orientée vers un suivi psychologique.

- Advertisement -

Entre-temps, l’époux du magistrat a logé un Precautionary Measure à la police après cet incident. Il confirme avoir demandé aux policiers d’enlever le Notice sur le pare-brise de la voiture de son épouse. Selon son récit, les agents l’auraient saisi par les bras, provoquant sa chute contre la grille où il s’est cogné la tête. Il s’est rendu à l’hôpital de Mahébourg après cet incident où il a obtenu une Form 58.

Par ailleurs, la policière blessée a logé un Precautionary Measure au poste de police plus tard après qu’elle a reçu un message sur un réseau social. Elle affirme que l’auteur serait la voisine de la magistrate. D’après la plaignante, le message faisait mention d’éventuelles pressions et d’un transfert imminent des policiers impliqués.

Une enquête est en cours afin de faire la lumière sur les circonstances exactes de ces événements. Les déclarations des différentes parties, les blessures constatées et les témoins identifiés seront examinés dans le cadre de la procédure. Pour la police, à aucun moment la magistrate n’était impliquée lors de cet incident et elle n’est pas apparue pendant toute la scène. Cependant, sa voiture a bien été Wheelclamped.

- Publicité -
EN CONTINU
éditions numériques