Sarah Sylva: Le sport-études m’a beaucoup aidée 

La première médaille d’or de Maurice de ces 8es JIOI était bien bruyante dans les gradins du dojo de Roche-Caïman durant la journée d’hier pour la deuxième et dernière journée des compétitions de judo. Le temps qu’elle retrouve sa voix, Sarah Sylva s’est confiée au Mauricien dans un exercice de questions-réponses.
Sarah Sylva, comment s’est passé votre retour au Village des Jeux en tant que première médaillée du Club Maurice ?
Beaucoup de monde m’a félicitée et aujourd’hui (hier) encore on n’arrête pas de me dire bravo et merci. J’ai comme l’impression qu’autour de moi cette médaille a rendu les gens heureux et c’est tant mieux. Il y avait de la joie et un sourire sur le visage des gens à qui je parlais.
Comment avez-vous célébré cette médaille samedi soir ?
On fera la fête après la compétition, car on ne peut pas déranger ceux qui sont encore en compétition. Car je reste moi aussi concentrée sur la compétition par équipes.
Vous avez certainement partagé cette joie avec vos parents…
Pas encore, malheureusement. Je n’ai pas encore trouvé les moyens de prendre contact avec eux. Mais mes parents et mes amis savent que j’ai remporté la médaille d’or car j’ai reçu plein de messages sur mon téléphone portable.
Cette médaille a-t-elle changé quelque chose dans votre vie ?
Absolument pas. Je reste la Sarah Sylva que j’ai toujours été. Par contre, cette médaille a certainement changé les données sur le plan judo dans l’océan Indien. Maintenant, tout le monde sait que le judo à Maurice n’est pas mort. Nous sommes bien vivants. Petit à petit, vous allez voir que le judo mauricien va reconquérir sa position de n°1.
Vous êtes bénéficiaire d’une bourse du Trust Fund For Excellence in Sports (TFES). Pensez-vous que cette bourse vous a aidée ?
Certainement que le sport-études m’a aidée. Faire des études et pratiquer un sport de haut niveau n’est jamais facile. La structure TFES m’a permis de me recadrer et aujourd’hui je dois dire un grand merci à Michael Glover, mais aussi à tous mes entraîneurs, Joseph Mounawah, Anom Petrapermal, Sylvio Joseph et Nicolas Hery, qui m’ont permis d’atteindre un tel niveau.
Comment se passent les choses au sein de l’équipe ?
Très, très bien, et nous sommes une équipe très soudée.
Est-ce que votre préparation pour ces JIOI a été difficile ?
Oui, car depuis le 5 janvier de cette année je m’entraîne quasiment tous les jours. J’ai passé des soirées et des soirées au dojo en vue des stages et je suis surtout contente que ce sacrifice n’a pas été en vain.
Comment voyez-vous votre avenir dans le judo mauricien ?
Aller le plus loin que possible : telle est désormais ma devise. Je vais continuer à me battre pour Maurice.

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