Un soudeur dans la quarantaine, Albin Patrick Pierre, qui avait été trouvé coupable en 2019 par la Cour intermédiaire de possession de drogue synthétique, d’une valeur de Rs 6 900, en infraction avec la section 30 de la Dangerous Drugs Act, avait été condamné à trois ans de servitude pénale en 2022.
Il avait fait appel de cette sentence, la trouvant excessive, et demandant une peine plus légère, notamment relative aux travaux d’intérêt public. Il avait mis en avant le fait qu’il a à sa charge une femme et un enfant en bas âge, et qu’il était le seul gagne-pain de sa famille.
Mais les juges Gunesh-Balaghee et Beekarry-Sunassee, dans un jugement rendu vendredi, ont considéré le fait que la magistrate de la Cour intermédiaire avait bien pris en compte toutes les circonstances atténuantes dans cette affaire. Ils ont aussi relevé que le prévenu avait déjà été condamné à la prison pour deux délits relatifs au trafic de drogue en 2005 et en 2011.
Les juges ont soupesé le danger que posait la drogue synthétique pour la société. L’appel de Albin Patrick Pierre a ainsi été rejeté, et la sentence maintenue.
