Aujourd’hui pourrait marquer une étape décisive en termes de développement dans la séquence des événements suivant le meurtre du chef agent du MSM à Quartier-Militaire/Moka (No 8), Soopramanien Kistnen, aussi connu sous le nom de Kaya, commis entre les 16 et 18 octobre 2020. À hier après-midi, les indications recueillies de sources concordantes avançaient que la veuve de la victime, Simla Kistnen, est attendue à l’Office of the Director of Public Prosecutions cet après-midi. Tout semble indiquer que les échanges porteraient sur la teneur des Findings de la Judicial Inquiry soumis par la magistrate Vidya Mungroo-Jugurnath, siégeant au tribunal de Moka. D’autre part, en parallèle aux tractations attribuées aux enquêteurs de la police pour la nouvelle convocation de l’ancien ministre du Commerce, Yogida Sawmynaden dans la Clear–Cut Case d’emploi fictif de Constituency Clerk, avec en complément la prime du délit de détournement de fonds publics, notamment des National Assembly Allowances, Me Rama Valayden, a transmis au commissaire de police, Anil Kumar Dip, une correspondance avec des demandes spécifiques, dont la nouvelle séance d’interrogatoire du parlementaire du MSM au N0 8 se déroule Under Camera.
Pour ce rendez-vous au bureau du DPP cet après-midi, Simla Kistnen se fera accompagner de Me Rama Valayden, l’un des hommes de loi, ayant été In the Frontline lors des travaux du tribunal de Moka, avant et après aussi. À ce stade, il est difficile à prévoir quelle sera la teneur des échanges avec la veuve de Kaya Kistnen; voilà que deux ans le corps en partie calciné de son époux avait été découvert dans un champ de cannes à Telfair, Moka, avec la thèse du suicide avortée en toute logique dès les premiers éléments montés à la surface.
Malgré les appels à tous les niveaux pour que le rapport de la magistrate Vidya Mungroo-Jugurnath soit rendu public, très peu d’indications ont transpiré à ce jour quant à cette éventualité. Et ce, même si à ce jour, cette instance constitutionnelle s’est gardée de faire des commentaires au sujet des extraits qui ont été publiés jusqu’ici et considérés comme étant Damning pour utiliser un terme très à la mode par rapport aux rapports d’enquête en tous genres.
La seule concession accordée à ce jour par le Directeur des Poursuites publiques, Me Satyajit Boolell, Senior Counsel, est que Simla Kistnen, soit Briefed formellement sur les développements intervenus à ce jour dans cette sinistre affaire se déroulant sur fond de Money Politics et de contrats alloués pendant le confinement de la pandémie de Covid-19. Le rendez-vous de cet après-midi devra donner un avant-goût de ce qu’il en est.
Entre-temps, Me Valayden souhaite que l’ex-ministre du Commerce et son ex-VIPSU soient interrogés Under Video Camera lors de leurs interrogatoires aux Casernes centrales dans des enquêtes liées à l’affaire Soopramanien Kistnen. « Les heures d’arrivée des témoins, suspects et accusés aux Casernes centrales doivent être enregistrées pour qu’il n’y ait aucune perception de Cover-Up ou de contrainte », s’appesantit-il dans une correspondance adressée au commissaire de police Anil Kumar Dip hier.
L’homme de loi dit aussi craindre que des questions de la police puissent faire l’objet de fuites avant l’interrogatoire de certains suspects. Néanmoins, il souhaite que l’enquête soit menée de manière transparente et selon des procédures bien établies. Il propose la désignation d’un seul enquêteur principal pour les investigations et pas plusieurs enquêteurs à la fois. Il souhaite que cet officier rapporte les points saillants des interrogatoires au commissaire de police quotidiennement et que ce dernier en fait état à la population.
Rama Valayden a demandé au CP Dip de « ne pas se cacher sur l’affirmation que cela portera préjudice à l’enquête ». Il estime que l’enquête en cours ne serait qu’une farce. « Prouvez-moi que j’ai tort ! », lance Rama Valayden.
Entre-temps, le Central CID n’a pas encore arrêté de dates probables pour l’interrogatoire de Yogida Sawmynaden par rapport aux allégations d’emploi fictif de Constituency Clerk. Le Directeur des Poursuites publiques a demandé une investigation plus approfondie sur le sujet en renvoyant le dossier à nouveau à la police. Selon la police, les limiers étudiaient des documents à leur disposition pour élaborer une première liste de questions à l’intention de l’ancien ministre.
Affaire à suivre…
