Wings for Life World Run : Rs 300M récoltées dans la guérison de la moelle épinière

L’édition 2023 de la Wings for Life World Run a fait mieux que celle de 2022. Pour cette 10e édition, tenue le dimanche dernier, 206 728 participants — un record ! — ont parcouru dans 158 pays différents un total cumulé de plus de 1,5 million de kilomètres.

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Les frais d’inscription reversés intégralement à la fondation Wings for Life et les dons supplémentaires reçus ont permis de récolter 5,8 millions d’euros, soit environ Rs 300 millions pour aider à la recherche pour la guérison des lésions de la moelle épinière.

L’année dernière, 160 000 personnes avaient couru, marché ou participé en fauteuil roulant à cet événement mondial, qui avait recueilli 4,7 millions d’euros. À Maurice, c’est la formule « app run » qui a à nouveau été utilisée par des participants, dans le lieu de leur choix. Les statistiques complètes sur la participation mauricienne ne sont pas disponibles vu le fonctionnement du système.

Pour rappel, la petite équipe de distribution et de marketing de Red Bull à Maurice s’était rassemblée dimanche au centre sportif et de loisirs SPARC à Cascavelle, en compagnie de quelques invités, pour une app run conjointe. Ils et elles y étaient afi n de partager ensemble cet après-midi en soutien à la fondation Wings for Life. Cette fondation a en effet été créée par le cofondateur de Red Bull, Dietrich Mateschitz, et le double champion du monde de motocross Heinz Kinigadner (dont le fi ls est devenu paraplégique suite à un accident). Des membres de l’équipe dirigeante de SPARC, du Club Rotary de Port Louis et du Club Rotaract de Port Louis étaient aussi présents à SPARC pour cette app run.

Le Mauricien Louka Pitot, double champion du monde juniors de kitesurf, et le Sud-African Brian Capper (multiple champion de moto trial et de Supermoto) ont participé à l’événement à SPARC. L’Autrichien Martin Boeck, un touriste en visite à Maurice, y était aussi, car il avait participé à la Wings for Life World Run dans son pays en 2022 et il a tenu à montrer sa solidarité cette année encore en courant avec les Mauriciens pendant cette app run non loin de son lieu de résidence touristique. Aziz Chérifi , un expatrié et membre de SPARC, a été celui qui a résisté le plus longtemps à la catcher car virtuelle sur le circuit dans ce centre de sports et de loisir, avec un peu plus de 19 km parcourus.

Dans les courses organisées selon la formule complète (avec les rassemblements de concurrents, départ groupé et utilisation de la catcher car sur une route fermée), le Japonais Jo Fukuda a conservé son titre mondial conquis en 2022. Avec une distance de 69,01 km courue dans son pays, il améliore même sa marque de 64 km de l’année précédente. Chez les dames, la Polonaise Katarzyna Szkoda, courant à Pozna , est la championne mondiale avec une distance de 55,07 km.

La Wings for Life World Run est un challenge sportif ou une occasion de fun, mais elle est surtout une opportunité pour soutenir la recherche internationale pour la guérison de la moelle épinière. Ce système nerveux dans la colonne vertébrale peut être endommagé suite à des accidents ou des maladies, condamnant ainsi les victimes à un handicap physique, et souvent au fauteuil roulant. Participer à l’événement mondial Wings for Life World Run, est donc un moyen de contribuer à de nombreux programmes de recherches pour la guérison ou l’amélioration de l’état des personnes qui souffrent ainsi de handicap.

La Wings for Life World Run est une course particulière : les participants ne doivent pas couvrir une distance préalablement défi nie, mais réaliser le plus long parcours possible avant d’être rattrapés par un véhicule. Une demi-heure après le départ, une voiture retrace le parcours, en roulant d’abord à 14 km/h, puis en augmentant peu à peu sa vitesse au fi l des heures de course. Les participants dépassés sont éliminés jusqu’à ce qu’il ne reste plus que le vainqueur.

our les app runs, le même principe s’applique (démarrage de la voiture 30 minutes après l’heure de départ des coureurs), mais chaque participant reçoit sur son smartphone (sur lequel il aura téléchargé la app) des indications comme s’il participait à la course avec la catcher car. La app donne le signal du départ, l’indication de la position virtuelle de la voiture qui “roule” derrière le coureur, et le moment où la voiture dépasse le coureur et met fi n à sa course. Le tout, avec des alertes sonores et un affi chage de la situation du participant en temps réel, et grâce aux fonctions GPS du smartphone qui permettent de connaître la vitesse du coureur.

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