Déconfinement : Quand notre lointain aïeul, l’homme des cavernes, donna l’exemple

Selon une antique légende puisée des livres d’histoire pour enfants, l’homme des cavernes avait, pendant très longtemps, une peur bleue de s’aventurer en plein air. Sa crainte, selon la légende, était que le ciel ne lui tombe sur la tête ! D’après ce récit populaire, notre lointain aïeul prit un jour son courage à deux mains, et releva le pari d’abandonner l’obscurité de son antre pour conquérir le nouvel horizon du monde en plein air bien plus aéré et lumineux. Fort heureusement pour notre brave ancêtre de l’âge de pierre, le ciel ne lui est pas tombé sur la tête, comme il le craignait. Même s’il a eu, désormais, à affronter d’autres dangers: animaux sauvages féroces et dangereux, graves intempéries, cataclysmes naturels divers, etc. Mais résilient comme pas deux, à force d’hardiesse et de persévérance, notre homme des cavernes est parvenu, malgré tout, à vaincre l’adversité en dominant, comme il se doit, son nouvel environnement, au départ hostile. S’étant d’abord improvisé chasseurcueilleur, notre ancêtre à tous allait faire preuve d’ingéniosité. Il inventa notamment des armes, des outils et la roue, et parvint aussi à dompter le feu. Jusqu’à ce que notre aïeul de ce très lointain temps passé n’invente l’agriculture, cette science de la maîtrise de la culture des plantes comestibles et de l’élevage des animaux de ferme. Ce fut ainsi, raconte-t-on, que peu à peu, les premières civilisations allaient naître en Mésopotamie, en Égypte, en Chine, en Inde et en Amérique centrale. En caricaturant un peu, l’on pourrait donc dire, avec un certain sens de la dérision, que ce nanoterroriste de coronavirus, responsable de l’actuelle pandémie de Covid-19 a en quelque sorte contraint l’humanité entière à regagner ses cavernes des temps antiques. Et qu’avec l’exercice de déconfi nement qui se prépare, nous serons tous appelés à quitter, chacun, sa tanière pour réapprendre à “vivre en plein air” comme l’avait jadis fait notre vieil ancêtre de la préhistoire. Comme lui, il nous faudra pour cela nous armer comme il se doit et prendre les précautions d’usage. Faute d’un vaccin ou d’un traitement véritablement effi cace contre la maladie, l’objectif devant être la maîtrise parfaite de notre nouvel environnement de vie. Bref, “apprendre à vivre avec ce mal” qu’est le Covid-19, comme nous l’avions déjà titré dans notre édition du 9 février 2020. Bien avant la détection, chez nous, des tout premiers cas de la maladie à la mi-mars.

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