Do you want to break free ?

POËMA ZÉPHIR

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« La liberté des uns s’arrête là où commence celle des autres. »

Œuvrer afin que règnent la paix et l’harmonie parmi les hommes ou être en permanence sur le pied de guerre pour défendre cette liberté qui nous est vraisemblablement offerte ?
Depuis la nuit des temps, l’homme a toujours eu cette démangeaison qui l’empêchait de se taire et d’accepter son sort. Au fil des siècles, il s’est amélioré à trouver des moyens les plus ingénieux de faire entendre sa voix et de présenter au monde ce grand bouillon de sentiments qui bouleverse son être. L’art a été un grand pas pour l’humanité dans cette démarche d’exprimer le ressenti de chaque individu. Oui, s’exprimer ! Dire, vomir, crier ou chanter ce qui nous tracasse, nous stresse, nous fait vibrer ou ce qui nous met en rogne. Vous souhaitez déclarer votre flamme à l’être aimé ? Faites-le en chanson. Une frustration à faire sortir ? Un bon petit « post » sur Facebook qui vous attirera toute la sympathie de votre public ou l’inverse…

Mais que se passe-t-il lorsque vos paroles ou vos écrits dérangent ? Faut-il absolument tout publier parce qu’on vous a délimité un espace sur tel ou tel réseau ? D’où vient cette liberté d’étaler ses pensées et ses convictions ? Tous ceux qui font preuve d’une liberté démesurée ont-ils conscience de leur « exagération »

Les réponses à ces questions se retrouvent dans la complexité de chacun d’entre nous. Que vous soyez intellectuel, féministe, puriste ou juste M. et Mme Tout le monde, vous n’utiliserez pas les mêmes méthodes pour extérioriser votre liberté d’expression. Il faudra également garder en tête que votre façon de faire ne plaira pas toujours à autrui, aussi innocent que vos actions puissent être.

Au final, comment faire pour que tous soient satisfaits ? Il suffit de se dire que nous vivons en communauté. Que la priorité, c’est de vivre paisiblement avec ceux qui nous entourent. Accepter que tout le monde n’est pas pareil, que chacun a de différentes manières de voir la vie. Reconnaitre qu’il n’y a pas que notre perspective qui doit prôner et qu’on n’a pas le droit de l’imposer à l’autre. En d’autres mots : respecter. S’unir pour combattre le mal commun et ne pas se concentrer sur des divergences d’opinions. Quel bienfait pouvons-nous obtenir des conflits qui déchirent les hommes ? Est-ce que cela vaut vraiment la peine de se brouiller avec l’autre ou de s’entretuer ?

Donc, si vous pensez que dessiner, écrire, danser, manifester, prier, se pavaner les seins nus dans une église ou caricaturer figurent dans votre droit à être libre, n’oubliez pas que vos gestes ne seront pas cautionnés par tous. Ne perdez pas de vue la limite qui ne doit pas être dépassée afin de préserver la paix. Alors qu’est-ce qui est le plus important : s’exprimer coûte que coûte ou vivre dans la sérénité avec son prochain ?

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