Pour un Children’s Bill hors des oubliettes

GABRIELLA BATOUR

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Le 17 octobre, le monde observe la Journée mondiale du refus de la misère reconnue par les Nations unies depuis 1992 et dans la même foulée, l’édition de la Journée mondiale des pauvres sera également célébrée le 17 novembre, promulguée par le Pape Francois.

Dans un monde industrialisé et informatisé, la pauvreté reste bel et bien présente en augmentant de jour en jour, créant ainsi davantage l’écart social et l’inégalité entre les citoyens. Notre Ile Maurice n’en est point à l’abri et nous constatons que cela va en se détériorant. La pauvreté gagne le tout terrain mais cependant ceux toujours vulnérables et exposés face à la pauvreté restent néanmoins, les enfants.

Nombreux sont ceux qui parlent de la misère, la pauvreté dans son ensemble mais les véritables victimes de ce ‘fléau’, si je puis me permettre cette appellation, sont les plus petits qui souffrent de nombreux manques ; une nutrition équilibrée, un logement décent, une éducation inclusive (4e objectif de développement durable de l’ONU) et surtout la sécurité face aux abus. Nous ne pouvons pas oublier le petit Matéo de 7 mois qui nous a quittés cette année-ci ou même le viol de la fillette de 3 ans à Résidence Anoska. Ces deux exemples parmi tant d’autres nous démontrent l’impact direct de la pauvreté sur les enfants qui sont sans défense face à toutes sortes de danger.

La mise en œuvre d’une loi visant à mieux protéger des enfants est impérative face à la présente situation. Un Children’s Bill qui est selon la ministre de l’Egalité des Genres et du bien-être de la Famille toujours au « State Law Office » serait efficace afin de protéger nos enfants qui vivent dans la misère. Nous ne parlons pas simplement d’une loi votée au parlement mais qu’il y ait une implémentation efficiente par des instances appropriées.

Pour une ile Maurice plus juste, inclusive et évolutive, nos enfants qui sont le futur de demain doivent surtout être protégés à part entière et je cite le Père Joseph Wresinski : « Le temps presse, il est temps de comprendre qu’il n’est de fête aucune qui ne soit la fête de tous. »

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