CCID : Le président de la Fédération de Cyclisme porte plainte contre le COM pour diffusion de « fausses nouvelles »


Michel Mayer, président de la Fédération de Cyclisme, a déposé plainte auprès de la police, notamment auprès de la Central CID, aux Casernes Centrales, pour dénoncer la diffusion de fausses informations par la secrétaire générale par intérim du Comité Olympique Mauricien (COM).

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Selon Michel Mayer, la secrétaire générale par intérim du Comité Olympique Mauricien aurait fait une déclaration à la presse. Cependant, après vérification, il a été constaté qu’il s’agissait d’une « fausse nouvelle ». 

Le 14 août dernier, Aarti Desscann, « secrétaire générale par intérim » du Comité olympique mauricien (COM), déclarait à la presse, que la Solidarité olympique avait déjà validé la candidature de la cycliste Kimberley Le Court de Billot-Pienaar et de la nageuse Anishta Teeluck « même sans l’accord de leurs fédérations ». Or, dans une réponse à la Fédération mauricienne de cyclisme (FMC) en date du 1er septembre dernier, Edward Kensington, Head of Olympic Games Universality Unit pour la région Asie, écrit: « Nous confirmons avoir reçu 12 demandes de bourse du CNO MRI (Maurice) que nous sommes en train d’analyser ces demandes avec les FI (fédérations internationales) concernées, afin de s’assurer qu’ils répondent aux critères d’éligibilité du programme conformément à nos procédures. À ce jour, aucune bourse n’a été attribuée au CNO MRI » !

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Des répercussions sur les athlètes et la confiance

Le président de la FMC a souligné l’impact négatif de cette situation sur l’ensemble de la communauté cycliste. « Normal ça va venir affecter pas uniquement les jeunes, mais même les anciens, » a-t-il déclaré. Il a spécifiquement mentionné la championne Kim Le Court ainsi que d’autres athlètes prometteurs qui, avec les bonnes opportunités, pourraient atteindre le même niveau.

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Pour Michel Mayer, le Comité Olympique Mauricien aurait « failli dans sa tâche » en laissant une telle situation se produire. La Fédération de Cyclisme ne compte pas rester inactive et demande réparation. « Nous n’allons rien attendre. Nous allons attendre qu’il y ait réparation, » a affirmé le président, exprimant un profond manque de confiance « envers une institution capable de propager des mensonges et de compromettre une organisation comme la sienne. Comment peut-on faire confiance quand on profère des mensonges pareils ? », s’est-il interrogé.

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