Le ministre de la Jeunesse et des Sports a présenté les conclusions de la réunion qu’il a présidée en tant que facilitateur le 9 septembre dernier, avec les membres exécutifs du Comité olympique mauricien (COM) ainsi que les présidents et représentants des fédérations sportives nationales, en présence d’un délégué du Comité international olympique (CIO).
Ainsi, il a été souligné que deux solutions ont été présentées, soit la tenue d’élections, excluant la participation de la Fédération de pentathlon moderne et de la Fédération de roller et skate, ou, la mise en place, par le COM, d’un comité de gestion intérimaire de 13 membres comprenant des représentants des deux camps (environ 15 fédérations, dont la Fédération mauricienne de tennis) et des membres actuels du comité exécutif, à l’exception de la Fédération de pentathlon moderne et de la Fédération de roller et skate. Comité qui aura pour mission d’aligner les statuts du COM avec la législation locale.
Pour rappel, le Comité international olympique (CIO a déjà suspendue tout financement au Comité national olympique mauricien, à l’exception des bourses déjà octroyées aux athlètes. Faute de consensus, le Conseil National Olympique Mauricien (CNOM) court le risque d’une suspension formelle par le Comité International Olympique (CIO). Le gouvernement a été informé formellement de cette éventualité dans la mesure où l’instance, soit le comité exécutif, se réunira les 18 et 19 septembre à Milan, selon le site du CIO, avec le dossier de Maurice inscrit à l’agenda.
Cette affaire émanent de plusieurs problèmes notamment la non-organisation de l’Assemblée générale élective dans les délais fixés par la Charte olympique, ainsi que la persistance d’un différend sur la composition du corps électoral entre autres.
