Natation scolaire — Las d’attendre d’être payés : Des entraîneurs menacent d’arrêter !

Des allocations dues à plus d’une soixantaine de techniciens et estimées entre Rs 20 000 et Rs 30 000 par personne pour la période de décembre à mai C’est le Mauritius Sports Council, dont le budget est récemment passé de Rs 60M à Rs 100M, qui est responsable de cette activité et du paiement

Des entraîneurs et aide-entraîneurs, recrutés par le Mauritius Sports Council (MSC) pour s’assurer du bon déroulement de la natation scolaire, menacent de tout arrêter. La colère a, en effet, gagné les rangs, après que les paiements sont demeurés impayés, alors que la dernière session remonte à la fin de mai ! Selon nos informations, plus d’une soixantaine de techniciens sont concernés, alors que les allocations dues depuis décembre, sont estimées entre Rs 20 000 et Rs 30 000 par personne. Une somme de Rs 400 est alloué aux entraîneurs par session et un peu moins, pour les aide-entraîneurs.

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Alors que le MSC vient de bénéficier d’un budget 2023/24 de Rs 100M, soit une hausse de Rs 40M, des entraîneurs menacent d’arrêter la natation scolaire. « Dans le passé, on bénéficiait d’un premier paiement après un break. Or, cette fois-ci, nous n’avons toujours pas été payés depuis décembre, alors que le programme a pris fin en mai ! À chaque fois, on dit que ce sera pour bientôt. Sauf que nous attendons toujours ! Ce qui n’est pas correct, alors que le budget du MSC a pourtant bien été augmenté », s’insurge-t-on.
Aussi, précise-t-on, le fait d’être suspendu à une décision du MSC pose problème, notamment pour ce qui est des Returns à respecter auprès de la Mauritius Revenue Authority. « Comment allons nous faire le nécessaire si nous ne sommes pas payés à temps ? », se demande-t-on. Il nous revient que les sauveteurs se retrouveraient dans le même cas, mais toutefois au niveau de l’entraînement des clubs. « Ils assurent la sécurité de 15h à 20h. Sauf que, sur une piscine en particulier, certains auraient préféré bouder les entraînements en signe de mécontentement, lors de la semaine écoulée »

Selon nos informations, les entraîneurs et les aide-entraîneurs ont travaillé en décembre avant de faire un break en janvier. Ils ont ensuite repris début février jusqu’à avril avant de faire une autre pause pour ensuite boucler le programme en cours à la fin de mai. Un maximum de cinq sessions est programmé quotidiennement en semaine entre 9h et 15h pour les enfants de 8 ans. « Nous n’avons aucune pause déjeuner et devons nous adapter ! »

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Même qu’on avance qu’une session de travail avait été organisée le mois dernier, au gymnase de Phoenix, avec l’Ombudsperson for Children, Rita Venkatasamy, en présence d’un haut cadre du Mauritius Examination Syndicate. « Il était question de la pédagogie à adopter à l’égard des enfants, quel comportement avoir et comment travailler avec eux. Le MES avait parlé de la stratégie pour développer le sport dans les milieux scolaires », fait-on remarquer.

C’est d’ailleurs au cours de cet atelier de travail que la reprise du prochain cycle avait été annoncée pour le 21 août. « Malheureusement, nombreux sont ceux qui ne sont pas partants dans ces conditions. Que le MSC assume ses responsabilités comme nous l’avons fait en permettant à ces jeunes d’apprendre à nager dans de bonnes conditions », s’indigne-t-on.

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Décidément, le fonctionnement du MSC est à déplorer. Alors pourtant qu’en janvier, une journée de travail avait été organisée à l’intention de ceux concernés à faire de ce programme une réussite. Force est malheureusement de constater que le MSC peine à assumer ses responsabilités, tout comme ces deux incidents évités de justesse, l’année dernière, et dont on attend toujours les retombées !

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