50 ans,+, +++,  l’âge d’or des femmes ? 

Si vous pensez encore que la cinquantaine est synonyme de déprime préménopause, de ride du lion, de bigoudis, de chaussons à fleurettes molletonnées et d’une barbante tisane-camomille, restez assis, respirez, et lisez ! Clic-clac, ramassez vos clichés ! Et je vous dis tout de suite, ce carnet n’est pas un élan de féminisme démodé “nou ki la”, “nou pli for”, “sa fam” !

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À 50 ans (et plus), les femmes ne seront jamais autant… elles-mêmes. Souriantes, rayonnantes, libres, un peu rebelles sur les bords ; bref, épanouies, accomplies… 

Il y a quelques jours, j’ai regardé l’émission Bel et Bien sur France TV. Elle avait pour thème « 50 ans, enfin le temps de (se) faire du bien ! » et mettait les femmes cinquantenaires à la Une en citant un rapport d’Ipsos*. Voyons un peu les informations que ce sondage nous révèle pour voir si nous nous y retrouvons.

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Entre acceptation de soi, estime de soi et confiance en soi, nous sommes devenues au fil du temps, selon cette étude, bien plus conscientes de nos besoins et de nos désirs, et nous n’hésitons pas à les affirmer.

Au cœur de la cinquantaine, beaucoup de femmes se sentent pleinement épanouies. Elles ne changeraient leur place pour rien au monde, pas même pour retrouver leurs vingt ans. En effet, selon Ipsos, la plupart de ces femmes n’éprouvent pas de regrets pour leur adolescence ou leur jeunesse, car elles savent que le plus beau n’est pas derrière, mais devant. Ce n’est pas qu’elles renient leur jeunesse, mais elles savent aujourd’hui savourer chaque instant, avec une sérénité que la vingtaine ne connaît pas. Elles vivent cette ère comme un accomplissement (avec soulagement peut-être), alors que d’autres le sentent comme un moment charnière : comme une deuxième phase de leur vie qui s’offrait à elles. Une vie plus libre, plus intense, plus choisie. Plus posée aussi, ai-je envie d’ajouter.

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Ce qui change tout à cet âge, c’est cette paix intérieure acquise avec les années. Elles ont appris à aimer leurs imperfections et à s’accepter sans chercher la perfection. De plus, avec le Covid, chacun de nous peut constater qu’elles assument facilement leurs cheveux blancs et leur teint nude.

Aujourd’hui, ces femmes savourent la vie. Elles n’attendent plus que les choses arrivent, elles les provoquent. Elles sont gourmandes, souvent drôles et libres (tout au moins dans leur tête). Et elles n’ont absolument pas l’intention de se mettre en retrait.

C’est un âge où elles ne cherchent plus à plaire à tout bout de champ, bien que l’envie de plaire soit toujours présente. Elles veulent juste être elles-mêmes et c’est ainsi qu’elles commencent à rayonner. En fait, elles ont juste un vrai désir de bien-être. Elles ne veulent plus se conformer, mais se distraire et s’affirmer. Tout est possible ou presque !

Et puis, il y a cette pointe de rébellions — que j’affectionne moins pour ma part — qui ne les a jamais quittées. Elles ont envie d’imprévus, de projets fous, de virées entre copines, de décisions prises sur un coup de tête. Certaines veulent partir à l’autre bout du monde sans prévenir, d’autres s’offrent un week-end entre filles ou craquent pour un vêtement. 

Le plus beau ? C’est qu’elles se sentent jeunes. Manque de peau, ce n’est plus tout à fait le cas. D’ailleurs, Le Monde écrit le 27 mai dernier que les cellules de notre sang s’appauvrissent dès l’âge de 50 ans**. Mais qui peut comprendre ce qui se vit intérieurement ? D’accord, elles ne devraient pas appeler cela la jeunesse, mais plutôt une sagesse empreinte de dynamisme qui s’entend d’ailleurs quand on les écoute parler de leurs projets, de leurs envies, de leur énergie, de leur curiosité et de leurs coups de cœur. Elles se sentent aussi légères, vivantes et n’hésitent pas à rire de bon cœur. C’est assez séducteur comme instant à vivre, ne trouvez-vous pas ?

Il n’y a pas d’âge pour se sentir vivante, mais c’est quand même dommage que tout cela ne vient qu’avec l’âge. 

Bref, la cinquantaine, ce n’est pas un but à atteindre, mais un début. Celui d’une vie où l’on n’attend plus la validation des autres, où l’on se choisit, où l’on s’autorise enfin tout ce qu’on a longtemps mis de côté. Et c’est aussi à ce moment que se vit cette force tranquille qui nous anime. 

Alors, à toutes celles qui approchent de ce cap, j’espère vous en avoir donné envie. Et à celles qui y sont déjà : soyez fières et heureuses d’y être. L’ascension ne fait que commencer. Et si vous ne vous sentez toujours pas affirmées, libres, joyeuses, c’est peut-être qu’il y a encore un peu de ménage intérieur à faire. Ne désespérez pas, c’est à portée de main. 

Ce nouvel âge d’or est loin des stéréotypes du vieillissement et ici la maturité rime avec vitalité, curiosité, et envie de vivre pleinement.

Une question me taraude quand même : est-ce que ces réalités s’appliquent aussi aux hommes de 50 ans, +, +++ ? Si c’est le cas, nous sommes donc embarqués dans une belle seconde moitié de notre traversée qui promet d’être joyeuse, amusante, bienveillante, enrichissante et non pas grincheuse, ennuyante et tempétueuse. 

Then, and only, then, welcome on board !

 

*www.ipsos.com/fr-fr/50-ans-lage-dor-des-femmes

**Selon une étude révélée dans le magazine Nature

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