Des études américaines révèlent que les gens sont bien de plus en plus bêtes !

Ce n’est pas nous qui le disons, mais des chercheurs américains, qui ont observé que les jeunes générations seraient confrontées à un déclin intellectuel. Plusieurs études montrent une baisse inquiétante des capacités de concentration et de réflexion critique. Une tendance qui précède la pandémie de Covid-19 et qui s’accélère avec le temps. Nous vous partageons cet article déniché sur le site Slate.fr et qui finalement nous pousse à voir le monde d’aujourd’hui différemment.

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Ça peut vite devenir insupportable d’entendre vos aînés vous expliquer, dans le blanc des yeux, que les jeunes d’aujourd’hui sont des abrutis finis, obnubilés par rien d’autre que leur smartphone. Nous avons subi ce genre de discours et si tout se passe bien, nous devrions les faire subir à nos cadets, aussi désagréables soient-ils. Avant de hurler aux boomers ou aux vieux, écoutons ce que la science a à nous dire sur le sujet.

Selon un article de Futurism, plusieurs études récentes souligneraient un net déclin de nos capacités cognitives par rapport aux générations précédentes. Les études du projet Monitoring the Future de l’Université du Michigan, aux États-Unis, qui enquête sur les difficultés de concentration des Américains âgés de 18 ans, ainsi que sur le Programme international pour le suivi des acquis des élèves (PISA), semblent confirmer cette tendance. Des années de recherche indiquent que les plus jeunes souffrent d’une capacité d’attention réduite et d’un affaiblissement de leur esprit critique.

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Bien que la pandémie de Covid-19 ait clairement accéléré le déclin des compétences cognitives en raison d’un arrêt temporaire de l’école qu’elle a causé, ces tendances étaient déjà perceptibles depuis au moins le milieu des années 2010, nous apprend l’article de Futurism.

La pratique de la lecture en baisse

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Parmi toutes ces données, celle traitant de la disparition progressive de la lecture est sans doute la plus alarmante : la National Endowment for the Arts, une agence culturelle fédérale américaine, remarque que seulement 37,6% des Américains déclaraient avoir lu un roman ou une nouvelle au cours de l’année 2021, contre 41,5% en 2017 et 45,2% en 2012. En France, l’étude annuelle sur la pratique des lecteurs réalisée par le Centre national du livre (CNL) pointe, elle aussi, une érosion de cette activité chez les 16-19 ans, en particulier chez les garçons. Au global, c’est un jeune sur trois chez les 16-19 ans qui ne lit pas du tout dans le cadre de ses loisirs, un sur deux chez les jeunes garçons.

Mais l’erreur serait de limiter ce déclin à la seule diminution du nombre de lecteurs dans nos sociétés. L’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE) explique qu’en 2023, 34% des adultes aux États-Unis ont obtenu les résultats les plus faibles en numératie, c’est-à-dire la capacité de localiser, d’utiliser, d’interpréter et de communiquer de l’information et des concepts mathématiques, afin de s’engager et de gérer les demandes mathématiques dans un éventail de situations de la vie. Un article du quotidien britannique Financial Times souligne, quant à lui, que s’il est tout à fait possible d’utiliser la technologie sans pour autant altérer nos capacités cognitives, une étude d’avril 2021, publiée dans la revue scientifique Frontiers in Education, pointe que les enfants qui passent trop de temps devant les écrans voient leurs aptitudes mémorielles se détériorer et leurs expressions verbales s’appauvrir.

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