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Business as unusual

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Business as unusual

Il paraît qu’un reconfinement interviendrait vers décembre? Voilà de quoi effarer, voire affoler, la consommation de denrées. On commercialisera de menus priviléges aux classes dites moyennes, et, sans doute, des aides aux économiquement affaiblies. Quand donc précisément? Seul le Petit et ses sbires le savent. Une question s’impose cependant à la conscience collective.

Quid du sacro-saint treizième mois des emplyés (esclaves 2.0) laissés dans le flou. Et de ceux des salariés ignorant que leur « job » aussi est menacé d’incertitude. Nos chers patrons bien aimés seraient contraints de puiser, pour ne pas dire plonger, dans les réserves des entreprises. Notamment celles en proie à la crise économico-alimentaro-sociale.

Élément terre, mon cher Joe!

Anticipons un retours à la terre et à la mer… en vue d’assurer notre subsistance. Ceci dit, une majoration du prix des matériels de pêche et d’équipements de jardinage ne serait guère surprenant. Business must go on… en quinquaillerie ou ailleurs. Consommez local équivaudra à contribuer à une économie résolument bio-consciente.

Faire tourner la machine malgré les vagues déferlantes.

Aussi, n’est-il pas interdit à ce propos de cummuler deux jobs pour joindre les deux bouts. Pour ne pas finir à genoux et accablés de dettes, de loans et de tout un tas de fardeaux à payer et subséquemment à rembourser aux Shylock. Économiser par ces temps austères relèverait de la privation. Ne parlons pas de nos pauvres amis sans le sous… pour le moment.

Si vous avez un gros paquet de pognon stocké en banque, vous passerez ces temps troubles sans trop d’anicroches.Sans la contrainte d’une diététique de frigifaire vide. A ceux au chômage et aux diplomés chômeurs: retroussez-vous les manches camarades! Sortez les pelles et les pioches, et laissez germer le cultivateur qui sommeil en vous. Plantez du manioc, des pommes d’amour. Voire des pommes de terre si vous kiffez les frites!

Elever des abeilles ne serait pas mal. Un potager de pots sera un viatique pour ceux ne disposant point d’espace pour cultiver. Aussi à prévoir: une inflation du prix des bestiaux et volatiles, étant donnée la conjoncture inflationniste du « bazar » central. En vérité, une mini-ferme occuperait votre stress et vous garantirait une subsistence. Go green now.

Entretemps, des violences se font écho dans le monde et résonnent en nous comme une lame de fond se brisant sur les récifs. Poissons ourites séchées made in Rodrigues auront la cote et le limon confit nous assurera une bonne dose de vitamines C. Ne parlons pas de la profusion des produits de notre mer… maintenant que les touristes ne bouffent pas dans nos hôtels paradisiaques qui aujourd’hui nous font des appels du pieds.

Est-ce à dire que nous sommes parés pour mnger avec ce satané new normal? Nos politiques ne semblent pas se soucier des réels enjeux. Sinon des nouvelles vagues se profilant à l’horizon. Gouverner c’est prévoir… n’est-ce pas? Nos riches amis ruraux voudront, eux, sûrement s’aquiter de taxes d’urbanisation dans l’intérêt supérieur de notre  économie prochainement exsangue.

Vous avez dit village global?