Arvin Boolell : « Luttons contre la pauvreté absolue et la drogue !

Arvin Boolell : « Luttons contre la pauvreté absolue et la drogue !

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À la veille de la commémoration du 187e anniversaire de l’abolition de l’esclavage, le porte-parole du Parti travailliste à l’Assemblée nationale, Arvin Boolell, a invité la population à mener une lutte contre l’esclavagisme moderne, caractérisé par la pauvreté absolue et le fléau de la drogue.

« Le combat contre la répression sociale, politique et économique passe par celui contre le fléau de la drogue. Le réseau n’épargne personne », a-t-il dit considérant que le pays se trouve un état d’urgence. Il souligne que la guerre contre les caïds et autres barons de la drogue échappe au contrôle du gouvernement. De plus, il appréhende le fait que 50%  enfants mauriciens deviennent des victimes de la drogue si les autorités et la population abdiquent à leurs responsabilités. « Chacun de nous a une responsabilité morale, légale et citoyenne pour vaincre ce fléau. Il y a un gros travail à faire pour la prévention jusqu’ à la réinsertion des victimes dans la société », a-t-il dit.

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Pour Arvin Boolell, la drogue a infiltré de hautes sphères de la police, de la prison et de l’État. Il a voulu pour preuve l’affaire Mike Brasse. Il s’interroge au sujet de l’enquête sur la saisie monstre de cocaïne dans une tractopelle. À ce jour, poursuit-il, la police et le ministère de l’Environnement n’ont jamais expliqué la présence d’un proche du régime sur le MV Wakashio. Il s’étonne que ni le ministre de la Pêche, Sudhir Maudhoo, ou encore celui de l’environnement, Kavy Ramano, n’ont déposé devant la Commission d’enquête sur le MV Wakashio.

Par ailleurs, Arvin Boolell a déploré l’absence de réaction de la ministre du Bien-être de la Famille, Kalpana Koonjoo-Shah, après que de la drogue a été trouvée dans le sac que tenait une enfant. Il a félicité la grand-mère de celle-ci d’avoir eu le courage de rapporter cette affaire à la police.

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« Alors que nous sommes en guerre contre le Covid-19, la drogue fait des ravages dans le pays. Pendant combien le temps les institutions comme l’ADSU, l’Asset Recovery Unit et l’ICAC et l’IRSA – dont les membres sont  grassement payés par les contribuables – resteront-ils  impuissants devant les barons de la drogue ? », s’interroge le chef de file rouge au Parlement.

Par ailleurs, Arvin Boolell estime que « ni le comité  interministériel présidé par Pravind Jugnauth, ni le Task Force sous la présidence du directeur de l’ICAC, ni le National Drug Secretariat n’a la volonté de combattre le fléau de la drogue ». Pour lui, la drogue constitue avant tout un problème de santé. « Plus nous criminalisons les victimes plus il y aura de cartels », fait-il ressortir. Toutefois, il met en avant que la question du cannabis médical est un pas dans la bonne direction.

Qui plus est, Arvin Boolell a félicité l’Inde dans le cadre des célébrations autour du Republic Day jeudi. Il s’est réjoui que le président Narendra Modi – lors de la cérémonie virtuelle de dévoilement des projets de logements sociaux et d’autres projets d’infrastructure – ait mis l’accent sur l’importance de la souveraineté.  Il s’est par ailleurs demandé ce qu’est le Colombo Security Conclave pour la paix et la sécurité maritimes à laquelle fait partie Maurice.

Farad Aumeer est revenu sur l’importance d’une instance chargée de s’occuper des personnes guéries du Covid car la plupart de ces personnes connaissent un affaiblissement pulmonaire.

Michael Sik Yuen signale que l’industrie touristique n’est pas sortie de l’auberge et que les petits établissements hôteliers sont menacés de fermeture. Il prévoit des licenciements dans ce secteur d’autant qu’à partir du mois de janvier,  l’industrie ne bénéficiera plus de l’aide de l’État alors que les banques refusent de leur accorder des prêts.

De plus, Eshan Juman a fait part de sa préoccupation devant la hausse du nombre de cas d’Omicron. Il a demandé au ministère de la Santé de prendre toutes les mesures appropriées alors que la rentrée des classes est prévue pour mercredi prochain. Il a aussi évoqué les dernières élections générales pour affirmer que jamais auparavant il n’y avait eu autant de personnes dans toutes les circonscriptions dont les noms ne figuraient pas sur la liste électorale.

 

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