La demande de Suren Dayal, candidat battu aux élections générales de 2019, d’avoir recours au Privy Council, a été agréée hier, lundi 12 septembre. Ce dernier compte ainsi contester le jugement de la Cour suprême rejetant sa pétition électorale en date du 12 août dernier.
Le candidat battu de la circonscription No 8 (Moka/Quartier-Militaire) a ainsi obtenu l’autorisation de la Cour suprême de débattre de la décision des juges David Chan et Karuna Devi Gunesh-Balaghee. Cette demande de permission pour saisir le Privy Council de faire appel s’articule sur une quarantaine de points pour démontrer le désaccord légal avec les juges Chan et Gunesh-Balaghee.
Ces derniers avaient en effet statué que le pétitionnaire Dayal n’avait pas pu établir que les trois élus de la circonscription No 8 de L’Alliance Morisien notamment le Premier ministre et leader du Mouvement Socialiste Militant (MSM), Pravind Jugnauth, et ses deux colistiers, Leela Devi Dookun-Luchoomun et Yogida Sawmynaden « had execised undue influence by fraudulent contrivance » pour se faire élire lors du scrutin législatif du 7 novembre 2019.
Les juges avaient en effet balayé d’un revers de la main tous les arguments mis en avant dans la pétition électorale du candidat battu du PTR qui réclamait l’invalidation de l’élection du trio MSM du No 8.
Ainsi, Suren Dayal et ses hommes de loi souhaitent que le Conseil privé apporte un autre éclairage juridique sur le rejet de tous les arguments mis en avant dans la pétition électorale pour le No 8, notamment sur la question de bribery et une utilisation qualifiée d’outrancière de l’appareil de l’État à des fins électorales.
