— Le délai de 21 jours de détention en cellule policière sur le point d’expirer dans le cas de ce haut gradé avec son interrogatoire toujours en suspens
— L’ancien patron de la Counter Terrosrism Unit joue toujours la carte de la sécurité publique sur le plan national pour éviter des réponses sur le jackpot de Rs 30 M
L’assistant-commissaire de police et ancien patron de la Counter Terrorism Unt au Prime Miniter’s Office sous Pravind Jugnauth, Lilram Deal, se trouve ces jours-ci en très mauvaise posture. En détention policière dans l’enquête de la Financial Crimes Commission pour le délit de fraude et détournement de Rs 4,8 millions de Reward Money, avec le montant grimpant à Rs 30 millions en son nom au fur et à mesure que l’enquête progresse, il s’était vu refuser, jeudi, la remise en liberté sous caution. Ce même jour, il a dû se faire admettre à l’hôpital Nehru suite à un malaise.
En fin de semaine, l’ACP Lillram Deal a fait l’objet d’un transfert au Sir Seewoosagur Ramgoolam National Hospital où il a subi une intervention chirurgicale. Depuis, il demeure toujours hospitalisé avec trois sentinelles policières assurant sa surveillance sur le lit d’hôpital. De ce fait, son interrogatoire, qui devait être bouclé ces jours-ci, a été repoussé, alors que le délai de 21 jours de détention en cellule policière avance à grands pas.
Néanmoins, l’ACP Lilram Deal pourra échapper à tout transfert à la Prison centrale en tant que Remand Detainee, jeudi prochain, quand le tribunal de Port-Louis se prononcera sur son cas. En effet, les limiers de la Financial Crimes Commission pourraient solliciter une dérogation à la règle de 21 jours en vue de faciliter la dernière partie du questioning de ce prime suspect dans la Drug Reward Money Saga.
Avec ce décalage dans le calendrier, l’enquête de la Financial Crimes Commission a accumulé des délais avec d’autres suspects, notamment de hauts gradés de police sur la waiting list pour des besoins d’interrogatoire. Jusqu’à jeudi dernier, l’ACP Lilral Deal jouait toujours la carte de la sécurité publique sur le plan national, au titre de ses fonctions à la tête de la Counter Terrosim Unit, pour éviter de répondre à des questions cruciales sur l’utilisation de ces Rs 30 millions qui lui avaient été attibuées au titre de la Reward Money dans la lutte contre la drogue.
Toutefois, le Kadna de l’Official Secrets Act pourrait facilement sauter avec le money trail à être approfondi sur la base de Judge’s Orders de la Cour suprême dans ce dossier à rebondissements.