Basket-Ball – CCCOI 2018 : Vers l’absence des équipes mauriciennes

À un peu plus de trois semaines du coup d’envoi de la Coupe des Clubs Champions de l’océan Indien (CCCOI) de basket-ball (5-11 décembre) aux Seychelles, la participation mauricienne est plus que jamais en suspens. Les deux clubs Mahebourg Flippers et Roche-Bois Warriors sont toujours dans l’attente de financement pour effectuer ce voyage dans l’archipel. Un véritable casse-tête.

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Les fonds manquent. Les Mahebourg Flippers, éligibles pour une somme de Rs 200 000 de la part du MJS, doivent encore trouver un montant égal pour espérer aller dans l’archipel. Seule une entreprise a répondu favorablement à l’appel des Mahébourgeois. « Nous tenons d’ailleurs à la remercier », dit Pascal Prayag, l’entraîneur des Flippers. Mais si l’aide est bienvenue, le montant n’est toutefois pas suffisant pour assurer un déplacement dont le total dépasse le demi-million de roupies.

Situation similaire pour les Roche-Bois Warriors, qui n’arrivent également pas à réunir la somme nécessaire pour le voyage. « Nous avons frappé à quelques portes. Pour l’instant, nous sommes toujours dans l’attente d’une réponse positive », avance Jérôme Tonta. Pas question toutefois pour les responsables des deux clubs de baisser les bras. Le rêve de disputer la CCCOI est à portée de main. « Ce serait bête de devoir renoncer à une compétition qui servira à nous jauger pour une raison purement financière », lance encore Pascal Prayag. Devant cet état de choses, les clubs se tournent vers des solutions alternatives. Par exemple, les Flippers ont demandé à revoir leur logement. « Cela nous donnera une petite marge sur la somme à réunir. »

À trois semaines du coup d’envoi de la compétition, rien de plus frustrant que l’incertitude qui règne. « Toutes les entreprises que nous avons contactées nous demandent d’attendre une réponse. Sauf que nous ne pouvons pas nous permettre d’attendre. » L’annonce du ministre Toussaint il y a deux semaines concernant l’allocation aux autres clubs pratiquant les sports collectifs est perçue comme une bonne nouvelle. Mais en attendant, à quel saint se vouer ?

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