MCCI : la CSG, « une inquiétude pour les opérateurs »

La Mauritius Chamber of Commerce and Industry (MCCI) a exprimé, à travers un communiqué, des réserves quant à certaines mesures récemment introduites, dont les nouveaux règlements relatifs au plastique à usage unique ou encore la Contribution Sociale Généralisée (CSG).

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En effet, l’introduction du CSG demeure “une inquiétude pour les opérateurs”, selon l’institution de commerce.

Quant aux nouveaux règlements relatifs au plastique à usage unique qui seront mis en vigueur à partir du 15 janvier 2021, la MCCI est d’avis que ceux-là risquent d’impacter les producteurs locaux avantageant considérablement les produits importés.

L’institution exprime également certaines réserves en ce qui concerne la politique fiscale. La MCCI indique que la hausse de l’impôt sur le revenu et d’autres charges fiscales aura un effet néfaste sur l’investissement mais surtout sur la consommation locale.

De plus, la MCCI soutient également qu’en 2021, les défis à relever seront nombreux pour l’économie mauricienne, en particulier pour les secteurs traditionnels.

Alors que plusieurs industries ont été durement touchées cette année par les fortes perturbations causées par le Covid-19, la MCCI estime qu’il est « évident que les piliers de l’économie, tels que le tourisme et l’industrie manufacturière, se réinventent en s’appuyant sur les opportunités offertes par les technologies innovantes, tout en créant de nouveaux secteurs porteurs ».

Le président de la MCCI, Guillaume Hugnin, souligne que 2021 sera une année très importante sur le plan économique, « car nous aurons la lourde tâche de relancer des industries clés qui ont subi de plein fouet la pandémie de Covid-19 ».

« Le tourisme et l’industrie manufacturière termineront l’année sur une contraction de 72 % et 39 %, respectivement. À la MCCI, en tenant compte des données dont nous disposons, nous prévoyons que l’économie connaîtra une contraction de 14,3 % cette année. Étant donné que les effets de la pandémie risquent de perdurer, il est primordial que les secteurs traditionnels soient repensés, à commencer par nos offres et services ainsi que nos marchés ciblés », explique Guillaume Hugnin.

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