Expulsé du parlement : Arvin Boolell parle de tyrannie du nombre

Suite à son expulsion du parlement ce mardi, 30 mars, Arvin Boolell, face à la presse, parle de tyrannie du nombre, soutenant que cela se fait à l’encontre de la democratie.

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L’ancien leader de l’opposition a déclaré que le Speaker de l’Assemblée nationale ne fait une nouvelle fois pas honneur au parlement.

« Le Speaker a encore une fois récidivé. Il a empêché Patrick Assirvaden de soulever un point de droit alors que c’est fondamental pour un parlementaire de poser des questions », soutient Arvin Boolell.

Il rappelle ainsi que la question était « pertinente et en bonne et due forme, dans le respect des provisions des standing orders ».

Le député souhaitait ainsi savoir si « Showkutally Soodhun est persona non grata en Arabie Saoudite ».

Arvin Boolell laisse désormais au Speaker de prendre ses responsabilité. « Un parlementaire doit pouvoir s’exprimer. Et le Speaker est supposé être indépendant. Or, il a agi de façon arbitraire ».

Pour Patrick Assirvaden, le Speaker a choisi l’affrontement en décidant d’effacer le mot “persona non grata dans ma question”.

« Je suis triste et déçu. Je suis un parlementaire et on me paye pour poser des questions. La loi me permet de soulever un point of order. Il m’a expulsé alors que je faisais mon travail.  Même si cela nous coûte des sanctions, nous maintenons ce que nous avons dit afin d’avoir des éclaircissement pour la population », avance Patrick Assirvaden.

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