Après que le chanteur de 666 Armada, Raquel Jolicœur, a obtenu la liberté conditionnelle hier matin, Me Sanjeev Teeleuckdharry confirme qu’il compte loger prochainement une motion pour réclamer la radiation des charges qui pèsent contre son client. Il s’appuie sur un rapport du Forensic Science Laboratory (FSL) à l’effet que les articles incriminants saisis chez le prévenu ont été « plantés » par la police.
Lors de sa comparution lundi matin, la Bail and Remand Court a décidé que Raquel Jolicœur devra fournir deux cautions de Rs 300 000 et signer une reconnaissance de dette de Rs 5 millions. Il devra aussi faire acte de présence au poste de police le plus proche de son domicile tous les jours entre 5 h du matin et 21 h.
Raquel Jolicœur est en détention depuis le 2 mai 2022 à la suite d’une perquisition à son domicile à Roche-Bois. Un revolver, plusieurs balles, deux bâtons de dynamite et de l’héroïne d’une valeur marchande de Rs 10 millions y avaient été découverts. Des charges provisoires de Threatening to do an Act of Terrorism, Illegal Possession of firearms and Ammunitions, Illegal Possession of Explosives, Drug Dealing, Breach of ICTA , entre autres, pèsent sur Raquel Jolicœur.
Un rapport du FSL confirmerait la version du prévenu à l’effet que ni son ADN ni ses empreintes digitales n’avaient été retrouvés sur les articles saisis chez lui, dont le revolver, les cartouches ou encore les bâtons de dynamite. Ce serait un policier qui aurait enfoncé sa main à l’intérieur de la bouche du prévenu pour obtenir son ADN salivaire et aurait ensuite frotté cela sur un sac. Cette version de l’accusé aurait été corroborée par le rapport du FSL en question. Qui plus est, la police n’aurait pas enquêté sur les images des caméras CCTV, qui se trouvaient au domicile du prévenu, et que des policiers auraient illégalement détruit ces cameras le 2 mai 2022.
Affaire à suivre…