Agression d’une bénévole à Pamplemousses par un dog handler de la MSAW : Sitarah Boodnah: «Il m’a dit : ‘ Cot mo gagné mo pu touyé ’ »

L’agression dont elle affirme avoir été victime, mercredi dernier vers 10h30, dans l’enceinte d’un institut de santé à Pamplemousses par un dog handler de la Mauritius Society for Animal Welfare (MSAW) après qu’elle a objecté à que ce dernier embarque des chiens errants, l’a traumatisée.Ainsi, Sitarah Boodnah, 47 ans, a fini par déposer une plainte au poste de police de l’hôpital SSRN.

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Employée dans un établissement de santé, Sitarah Boodnah allègue avoir été victime d’une agression par un dog handler de la MSAW sur son lieu de travail mercredi dernier, tandis que ce dernier et son collègue tentaient de capturer un chien. Comme tout rescuer et bénévole, elle est intervenue pendant qu’une centaine de personnes assistaient impuissantes à cette scène.

«Je me suis précipitée dans la cour après avoir entendu des aboiements inhabituels. J’ai alors vu un officier de la MSAW capturer un des chiens que mon équipe de cet établissement et moi, avions déjà fait stériliser et vacciner. J’ai supplié cet homme de le relâcher en lui disant qu’il s’agit des chiens abandonnés et que l’équipe dont je fais partie l’avait fait stériliser et vacciner. Je lui ai assuré que nous faisons un suivi de ces chiens et leur cherchons un refuge où ils seraient en sécurité et ne dérangeraient personne. Mais il n’a rien voulu entendre», raconte-t-elle.

C’est alors, dit-elle, qu’il s’en est pris à elle. «Il m’a repoussée violemment contre le véhicule avec son filet de capture dans lequel était piégé le chien. Il m’a brutalisée en tournant ma main dans le filet. J’avais mal, je lui disais de lâcher ma main. Il a alors demandé à son collègue de faire une vidéo pour montrer que je faisais obstruction à son travail». Souffrant de son poignet, Sitarah Boodnah a quand même continué à supplier l’officier de ne pas embarquer les autres chiens. Et c’est à ce moment, dit-elle, que l’homme a soulevé son t-shirt en lui montrant une cicatrice sur son épaule. «Il m’a dit: à cause lisien mone dormi lopital. Cot mo gagner mo pu touye zot».

Blessée, l’employée de cet institut de santé s’est rendue à l’hôpital, munie d’une forme 58. Elle affirme avoir également dû recevoir un traitement par nébulation, car prise d’une crise d’asthme au moment de l’agression. Suite à cet incident, elle a déposé une plainte au poste de police de SSRN Hospital. La bénévole a aussi adressé une lettre au Premier ministre.

Contacté au téléphone, Didier Pursun, le nouveau président du conseil d’administration de la MSAW affirme que: «nous avons les vidéos qui ne reflètent pas les allégations de cette dame. Si elle se sent lésée, il y aura une enquête. Nous allons laisser l’affaire suivre son cours».

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