(Décès de Pravin Kanakiah) Satish Boolell, médecin légiste: « Il y a des zones d’ombre »

Satish Boolell, le médecin légiste dont les services ont été retenus par Reshmee Kanakiah, l’épouse de la victime, Pravin Kanakiah pour pratiquer une contre-autopsie après la découverte du corps inanimé de ce dernier, vendredi dernier, à Bain-des-Négresses à Gris-Gris, trouve que les institutions chargées de soumettre les rapports toxicologiques et l’autopsie prennent trop de temps. « ll y a des zones d’ombre » autour du décès de cet homme de 37 ans qui agissait comme Procurement Officer au ministère de la Santé.

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Selon le médecin légiste, la victime a eu la colonne vertébrale disloquée. Cela pourrait aussi bien être le résultat d’une chute ou d’une agression. « Je ne peux m’aventurer à faire de commentaires et préfère attendre les rapports. Il y trop de rumeurs qui sont associées aux cadavres découverts ces derniers jours. En attendant, je demande aux enquêteurs de la MCIT de mener une enquête approfondie sur le trajet parcouru par le jeune homme entre Réduit et Gris Gris »…

Pour rappel, la victime avait déposé son épouse au travail le matin et a été aperçue, pour la dernière fois, jeudi 10 décembre sur l’aire de stationnement de l’Université de Réduit. Le premier rapport de l’autopsie pratiquée par le Dr Sudesh Gungadin a attribué le décès de la victime à une hémorragie aigüe.

Samedi dernier, l’épouse de Pravin Kanakiah a consigné une déposition au poste de police de Plaine-Magnien. Elle a demandé aux enquêteurs de considérer le cas de son mari comme un meurtre et non comme un suicide. Elle avait signalé la disparition de son époux jeudi. Dans sa déposition, elle explique qu’elle attendait son époux à Ébène où elle travaille pour venir la récupérer comme à l’accoutumée.

Quant à Deepak Ruthnah, l’homme de loi de la famille Kanakiah, il a déclaré à Week-End, hier, qu’il attend lui aussi les rapports avant de décider de la marche à suivre.

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