Enquête judiciaire sur le décès de Pravin Kanakiah  : Aucune trace sur 
les caméras du Safe City Network à la cour de Souillac

La Cour de Souillac a repris lundi dernier  l’enquête judiciaire sur le décès suspect de Pravin Kanakiah. Le constable Seedanie, témoin crucial, a déclaré qu’aucune trace de Kanakiah n’a été retrouvée sur les images du Safe City Network la veille du drame, soulignant l’absence de contre-vérification possible en raison de la conservation limitée des images à trois mois.

- Publicité -

Le policier, en service à Souillac, a été chargé de visionner les images du Safe City Network pour localiser Pravin Kanakiah le 10 décembre 2020. Interrogé par Me Damodar Bissessur du bureau du Directeur des poursuites publiques (DPP), Seedanie a examiné cinq caméras couvrant divers endroits tels que La-Roche-qui-Pleure, où le corps de Kanakiah a été retrouvé, le parking de Gris-Gris, la gare de Souillac, le jardin de Telfair, et un restaurant de Souillac. Les séquences s’étendent de 8h le 10 décembre à 10h le lendemain. Se basant sur la photo de Kanakiah trouvée sur sa page Facebook, Seedanie a observé plusieurs personnes devant les caméras sans trouver de correspondance. Cependant, l’absence de fonction de zoom a compliqué la recherche.

Contradictions dans les témoignages
Des contradictions dans le témoignage ont été soulevées par Me Bissessur, notamment des différences sur les instructions reçues, initialement attribuées au surintendant Sookiah puis à l’inspecteur Rughoonundhun. Seedanie avait également mentionné avoir été informé que Kanakiah portait un pantalon noir et une chemise rouge.

Me Bissessur a mis en évidence une divergence avec le témoignage du sergent Tapsee, affirmant que Kanakiah portait un pantalon et une chemise noire lorsqu’il a été vu sur la falaise de La-Roche-qui-Pleure. L’épouse de Kanakiah a également déclaré qu’il portait une chemise rose et un pantalon beige lors de sa dernière rencontre. Concernant le stockage des images, Seedanie a confirmé leur conservation limitée à trois mois, rendant les images indisponibles actuellement. La magistrate Dhunnoo a souligné le risque d’erreurs lors du visionnage de 26 heures par caméra, auquel Seedanie a répondu avoir effectué seul l’exercice en 6 à 7 heures. L’affaire a été renvoyée au 20 mars pour une suite à cette enquête judiciaire en cours.

- Publicité -
EN CONTINU

l'édition du jour

- Publicité -