La tante de la fillette : « À aucun moment je n’ai eu l’impression qu’elle avait été agressée »

À aucun moment sa nièce lui a donné l’impression qu’elle avait été victime d’abus sexuel. C’est le ressenti de Bianca Revat, la tante des deux fillettes agressées sexuellement à Cité Anoska.

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Cette mère de quatre enfants explique qu’elle avait rendu visite à sa belle famille à Résidence Anoska quand sa nièce lui aurait demandé de la ramener chez elle à Chemin Grenier.

« Lontan mo pa trouv zot. Li’nn dir mwa li pena televizion kot li », relate la jeune femme, âgée de 28 ans.

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Cette habitante de Chemin Grenier a donc décidé d’héberger pour quelques jours ses nièces.

Revenant sur le parcours de sa soeur, Bianca Revat indique « li pa ti koumsa avan. Kan li ti ena so mari li ti korek ».

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Toutefois, la jeune femme condamne sévèrement l’agression de ses nièces même si elle avoue qu’elle n’était pas vraiment proche de sa soeur aînée. S’agissant du père des victime, Bianca Revat révèle que « mo panse zot pa ti an bon term ».

Sylvia Revat est issue d’une fratrie de trois enfants dont la famille a longtemps habité Résidence Anoska. En décembre 2019, Joyce Revat, l’une des soeurs avait été retrouvée morte à Curepipe suite à une affaire de violence conjugale.

Pour rappel, le dimanche 28 juin, une fillette de 3 ans a été victime d’une agression sexuelle à Cité Anoska. L’enfant a été retrouvé avec du sang dans le lit où sa mère ivre se trouvait également. Dans le sillage de l’enquête, la soeur ainée de la fillette a confié avoir également subi des attouchements sexuels deux semaines auparavant. A savoir que deux suspects ont déjà été appréhendés par la police. L’un d’eux est déjà passé aux aveux et l’autre continue de nier les faits.  

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