“Mo’nn kriye Alwyn, leve!” : retour sur l’agression mortelle d’un jeune à Cité-la-Cure

Valencia Bangard, âgée de 34 ans, ne reverra plus Alwyn Imbe, son neveu. « Lev twa Alwyn » sont les derniers mots de la trentenaire au jeune homme de 22 ans, avant qu’il ne succombe de ses blessures entre les mains du personnel soignant de l’hôpital Jeetoo.

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Alwyn Imbé a été poignardé au dos à Cité-la-Cure, ce vendredi 23 octobre. Le jeune homme, qui avait pu échapper à ses agresseurs avant de s’effondrer plus loin, s’est retrouvé confronter à d’autres individus, qui l’ont encore une fois passé à tabac, apprend-on sur place.

Même si sa famille concède qu’Alwyn avait des problèmes de drogue, “ce n’était pas une raison de le tuer”, fustige sa tante.

Valencia Bangard est effondrée par la perte de son neveu. La jeune femme s’était rendue à l’hôpital au chevet de la victime dès qu’elle a appris la nouvelle de l’agression.

« Mo’nn trouv boukou dokter antour li, mo’nn trouv zot kouma dir pe panike, mo’nn koste, mo’nn trap so lipie, mo’nn krye for ‘Alwyn lev twa’. Li’nn lev latet li’nn get mwa avan li retourn so latet« .

Alwyn Imbé faisait partie de l’équipe de foot de La Cure Sylvester. Le jeune homme, qui était l’aîné d’une fratrie de quatre enfants, était coiffeur à ses heures perdues.

Pour la famille Imbé, l’agression de leur proche a pour toile de fond une histoire de vengeance dans le voisinage. D’ailleurs, Alwyn aurait donné le nom de ses agresseurs à son père en cours de route vers l’hôpital.

« Kamwad ki’nn touy kamwad la », fustige une autre proche approchée au domicile familial, où le corps de la victime était attendue pour les rites funéraires, ce samedi.

Selon une source policière, Alwyn Imbé était déjà connu des services de police pour des vols. Depuis trois semaines, il était recherché par les autorités. Toutefois, le jeune homme avait déserté le domicile familial.

Une autopsie devait être pratiquée aujourd’hui pour déterminer les circonstances exactes du décès.

Entre-temps, un individu a été arrêté dans cette affaire. Il nous revient que d’autres arrestations sont à prévoir.

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