OPERATION GOLDFINGER : SAJ DEMENT ET ACCUSE VISHNU LUTCHMEENARAIDOO

Comme révélé dans l’édition du jour, ce mercredi après-midi,  de Le-Mauricien, l’affaire de l’affidavit juré par le ministre des Affaires étrangères, Vishnu Lutchmeenaraidoo, dans le cadre de l’opération Goldfinger, prend de nouvelles proportions. Le Premier ministre, sir Anerood Jugnauth, dément des propos tenus par le ministre  dans ce document déposé formellement en Cour suprême, lundi, pour réclamer une injonction contre l’Independent Commission Against Corruption (ICAC) contre son arrestation  et accuse le même ministre de s’être rendu coupable du délit pénal éventuel de « Swearing a False Affidavit ».
Toutefois, la question qui se pose est de savoir si face à ce démenti cinglant du chef du gouvernement, le ministre Lutchmeenaraidoo sera présent demain matin aux délibérations du conseil des ministres. Le communiqué émis cet après-midi par le Prime Minister’s Office au sujet de l’affidavit Lutchmeenaraidoo confirme que le torchon brûle entre l’ancien ministre des Finances et le gouvernement. Il n’est pas à écarter que le Central CID soit saisi de cette enquête pour le délit de « Swearing False Affidavit » dans les meilleurs délais vu que le Premier ministre soutient des plus catégoriquement qu’ « il est totalement faux d’avancer, comme évoqué dans le paragraphe 15 (xiv) dudit affidavit, qu’il était « satisfied that the loan was in order ».
Ci-dessous le démenti du Premier ministre à son chef de la diplomatie, encore du jamais-vu au niveau du Government Business :
« Le Premier ministre apporte un démenti catégorique à certaines affirmations contenues dans l’affidavit du ministre Vishnu Lutchmeenaraidoo juré en Cour Suprême le lundi 4 avril 2016 et soutient avec force qu’il n’a jamais demandé à être mis au courant du prêt contracté par le ministre auprès de la State Bank et encore moins des conditions de ce prêt.
« De ce fait, le Premier ministre déclare qu’il est totalement faux d’avancer, comme évoqué dans le paragraphe 15 (xiv) dudit affidavit, qu’il était « satisfied that the loan was in order ».

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