Le skipper, Jean François Jowree, 55 ans, disparu en mer dans l’après-midi de mercredi, n’a pas encore été retrouvé. À hier les recherches dans le lagon, du côté de Pointe-aux-Canonniers et des environs, se sont poursuivies et n’ont rien donné. Bien que plusieurs jours se soient écoulés depuis la disparition de cet homme populaire à Grand-Baie, sa famille garde espoir. « Nous attendons, nous gardons la foi et prions beaucoup », confie son fils aîné à Week-End.
Depuis le début de cette épreuve, les Jowree ont lancé un appel sur les réseaux sociaux pour solliciter de l’aide dans les recherches. Leur message a été entendu, et hier, en plus de l’hélicoptère de la police, des volontaires ont mis à disposition leurs bateaux et drones pour tenter de trouver des indices. Malheureusement, leurs efforts sont restés vains. Jean François Jowree, nous explique son fils, est un skipper qui connaît parfaitement la mer. « Il ne s’y serait pas aventuré s’il avait senti le moindre danger », dit-il.
Mercredi après-midi, les Jowree sont en famille sur la plage de Pointe-aux-Cannoniers. Le pays est en alerte cyclonique, mais le temps sur le littoral nord n’est pas pour autant pluvieux. Le skipper fait un plongeon et jusque-là, dit son fils, il n’y avait rien qui pouvait présager que l’homme n’allait pas remonter à la surface. Mais au bout d’un certain temps, ne le revoyant pas, ses proches ont commencé à s’inquiéter. Alertée, la National Coast Guard de Trou-aux-Biches a enclenché une opération de recherche dans le lagon, en vain. Celle-ci a repris le lendemain, mais a été interrompue vendredi dernier pour cause de mauvais temps.
Pour les Jowree, le père de famille est un professionnel de la mer qui connaît le lagon par coeur. Sa disparition pourrait être, selon eux, liée à un malaise qui serait survenu alors qu’il nageait. Le fils du skipper réitère l’appel à la solidarité lancé aux Mauriciens. « Nous leur demandons de continuer à nous soutenir dans leurs prières, car c’est ainsi qu’ils nous aident à garder espoir. Ceux qui peuvent participer aux recherches, avec des drones ou des bateaux, sont les bienvenus. Nous serons reconnaissants de toute aide pour scruter la mer et tout indice utile », dit-il.
À hier après-midi, Jean François Jowree restait introuvable.