Torture policière : ce n’est pas à la police d’enquêter dans cette affaire, plaide l’ASP Kokil

Ce n’est pas à la police mais à la police des polices, en l’occurence l’IPCC, de mener l’enquête.

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C’est le constat de l’ASP Roshan Kokil qui devait être entendu, ce lundi 20 juin dans le sillage de l’enquête entourant la clé USB renfermant des vidéos d’actes de tortures menées par des policiers sur des suspects.

Cet enquêteur de la CCID a, tout simplement, refusé de se faire interroger par la Special Team, dirigée par l’Assistant commissaire de police (ACP) Armoogum et mise en place par le Commissaire de police, Anil Kumar Dip, lui-même.

Puisqu’il était chargé de mener l’enquête concernant cette clé USB, l’ASP Roshan Kokil, récemment muté dans la division ouest de l’île, après l’éclatement de cette affaire, a été convoqué aux Casernes centrales aujourd’hui pour y être entendu.

Ainsi, à l’issue de l’exercice d’interrogatoire, l’ASP Kokil a déclaré à la presse qu’il a invité la Special Team à établir la légalité de son interrogatoire avant qu’il leur fournisse sa version des faits. L’ASP a, d’emblée, assuré qu’il reste à disposition des autorités au courant de l’enquête.

Répondant à une question de la presse concernant la rencontre qu’il aurait eue avec l’avocat Me Rama Valayden, l’ASP Kokil a lâché : « Ce n’est pas moi (…) mais mes officiers ».

L’ASP Roshan a profité de l’occasion pour faire valoir son intégrité dans toute cette affaire.

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